lundi 20 décembre 2010

À minuit, les chiens cessent d'aboyer - l'avis de Dup.

Bonjour,

Dup a déjà chroniqué un polar Riffle noir (Eclipse d'une nuit d'hiver : ICI). Sur son blog Book en Stock, elle récidive avec le premier polar de Michaël Moslonka.

Bonne lecture,
Riffle noir.




À minuit, les chiens cessent d'aboyer
Critique sur





Voilà un polar efficace, comme je les aime. Des phrases courtes, percutantes, rendent la lecture plus qu'agréable. Au travers du cynisme du Capitaine Blacke, l'auteur laisse transparaître sa vision de la société dans le pays des chtis. Le chômage, le racisme, la xénophobie, l'homophobie, bref les dérives de la société, tout est passé au crible avec un humour extra, souvent sarcastique.

Exemple, au sujet du choix des prénoms pour deux gamins dans une famille, Johnny et France: "Les politiciens de droite nous mentent: la chanson française fait plus de dégâts que l'immigration." page 60
J'adore ! Et des réflexions comme ça, il y en a à la pelle, c'est délicieux.

Des images aussi qui viennent de l'imagination fertile de Michaël Moslonka: "Il s'arrête et s'appuie contre un pylône (...) avant de se plonger dans la contemplation de ses chaussures qui stagnent au milieu d'une flaque d'eau. Elles ressemblent à deux îles de cuir." page 170

(...) arrive le premier meurtre: un cadavre poignardé, langue tranchée, mais avec une croix gammée tatouée sur le torse. Réflexion de Blacke: "Le meurtrier de ce nazillon des bacs à sable devrait avoir une médaille..."

(...) Ce qui m'a plu également chez ce capitaine, c'est sa façon de surnommer tous les personnages qu'il rencontre, avec un humour caustique. C'est également sa façon de parier à tout bout de champs avec lui-même. Il a toujours un petit carnet sur lui, et contrairement à ses confrères, ce n'est pas pour noter les éléments de l'enquête mais ses paris ! Et il parie tout et n'importe quoi. Parfois il reconnaît dans sa tête qu'il va finir à poil... :))

L'enquête se termine, le méchant est appréhendé après avoir pu faire beaucoup de dégâts, sa motivation décortiquée... fin de l'histoire. Non, il reste un chapitre... les chiens ! On a enfin l'explication et on se marre !

C'est une lecture que je recommande à tous les amateurs de polar, à tous les amateurs d'humour noir, caustique et décapant. Personnellement j'ai adoré. (...)
Dup, le 16 décembre 2010


Pour lire la chronique en totalité, cliquez ICI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire