lundi 28 mars 2011

On s'enfonce un peu plus dans Faute de vérité...

Après nos trois extraits et la présentation de l'auteur, Riffle noir vous propose d'avancer un peu plus au coeur du numéro 9 de sa collection.

Localisation de l’action 

Lieux:  Bagnolet en Seine-Saint-Denis
        Quesnoy-sur Deûle dans le Nord

Années: aller-retour entre 1977 et 2004





Dans les méandres de Faute de vérité 

Toussaint 2004: Au cours d’une opération de surveillance en Seine-Saint-Denis, le lieutenant de police, Charles Klapa est grièvement blessé. Lors de son séjour à l’hôpital, ce dernier prend conscience de la distance qui s’est peu à peu installée entre lui et sa famille, originaire du Nord.

Durant la lourde opération chirurgicale, une des sutures saute, et tandis qu’il se vide de son sang, il est l’objet d’une étrange hallucination: Anaïs, sa nièce chérie âgée de neuf ans, lui  apparaît aux côtés d’une autre fille aux traits disgracieux, Véronique, assassinée vingt-sept ans plus tôt dans la maison mitoyenne de celle de Charles, le soir de Noël. Les deux fantômes proposent un marché au policier: sa vie sera sauve s’il s’engage à retrouver le véritable meurtrier de sa petite voisine… 

Réveillé à temps, sauvé de justesse, Charles décide de tenir parole. Il tente de reconstituer de la manière la plus précise possible les événements qui ont abouti à la mort de Véronique. Officiellement, c’est le grand-père de la jeune fille qui l’a tuée dans un accès de colère alcoolisée. Mais rapidement, Charles se rend compte que l’enquête comme le procès ont été bâclés, joués d’avance grâce aux aveux du grand-père

L’état de Charles s’améliore. Il quitte l’hôpital et accepte l’invitation de ses parents à passer le reste de sa convalescence chez eux, à Quesnoy, le village où Véronique a été tuée

A peine arrivé, il s’aperçoit que son père, victime de sclérose en plaques depuis plusieurs années, ne se déplace plus qu’en fauteuil. Il comprend également que le mariage de son frère avec la mère d’Anaïs, Isabelle, ne tient plus qu’à un fil… Et comme une tuile ne vient jamais seule, la fusillade au cours de laquelle Charles a été blessé fait l’objet d’une enquête de l’inspection générale des services. 

Malgré tout, Kapla essaie tant bien que mal de tenir  parole et se lance à la recherche d’éléments nouveaux concernant ce meurtre vieux de vingt-sept ans. Au gré de ses recherches, il rencontre, Agnès Seiler, une avocate ; Maron, un ancien journaliste de la Voix du Nord reconverti en bistrotier… Et retrouve l’un de ses amis d’enfance, Théo Castel, devenu médecin. Il doit aussi affronter les reproches de ses parents qui ne le trouvent pas assez concerné par les soucis de la famille et s’agacent de cette obsession pour une affaire oubliée de tous. 

Mais le fantôme de Véronique se fait de plus en plus pressant et les éléments recueillis commencent à dessiner une vérité bien éloignée de la version officielle

Malheureusement, Charles et sa famille sont frappés au cœur par un terrible accident: Anaïs se retrouve dans le coma. Mais se pourrait-il que les heures passées au chevet de la fillette l’aident à découvrir ce qui s’est réellement passé vingt-sept ans plus tôt ? 


Personnages: où est la vérité?


Charles Klapaszewski (Klapa pour tout le monde, Charlot pour sa mère): lieutenant de police au sein de la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Âge: 38 ans (11 ans en 1977)
Signe particulier: narrateur de l’histoire.

Serge Thorel: la cinquantaine, lieutenant de police parisien.
Signe particulier: prototype même du flic blasé.

Véronique: jeune voisine de Charles Kapla à Quesnoy-sur-Deûle en 1977.
Signes particuliers: victime... Particulièrement agaçante.

Fayçal Lebtahi: inspecteur à l’inspection générale des services.
Signe particulier: ami fidèle de Charles.

Agnès Seiler: avocate ayant succédé à Maître Malbranque qui a assuré la défense du grand-père et meurtrier de Véronique en 1977.
Signe particulier: peu bavarde

André Maron: bistrotier et ancien journaliste pour la Voix du Nord.
Signe particuliera la mémoire vive.

Monsieur Meulenaere: marchand de jouets à Quesnoy en 1977.
Signe particulier: passé trouble.

Aimé Girard: grand-père de Véronique, voisin de Charles lorsqu’il était enfant, condamné pour le meurtre de Véronique
Signe particulier: innocent.



3 commentaires:

  1. Salut,
    J'ai terminé la lecture de ce livre hier, et je dois dire qu'il m'a bien plu. J'ai pensé à plusieurs reprise connaitre le nom du coupable, mais à chaque fois, dans l'eau. Ce doit être là l'un des grands talents d'Olivier Hennion : savoir, entre les lignes, nous faire croire que..., faire naître ce sentiment qui finit par s'évaporer pour laisser la place à de nouvelles interrogations.
    De plus, le livre sent le vécu, tant au niveau de l'enquête, qu'au niveau des personnages qui y sont dépeint avec force, caractère. Je suis ravi d'avoir "fait connaissance" avec cet écrivain. A-t-il un passé de flic ? Connaitrait-il à ce point les hopitaux, les offices de notaires... On pourrait le croire, tant tout cela est bien décrit, analysé.
    Enfin, une preuvre de plus que le Npdc regorge de talents.
    Quant à Klapa, et bien, lui aussi dans le fond il a francisé son nom... ;) Non ?

    Christophe Drzemala

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  2. Ce que j'ai bien aimé c'est la description des relations entre Charles et ses parents.
    Il a peut-être vécu, non pas des hallucinations, mais l'expérience de l'arrêt réversible de la vie. Ce que certain appellent la vie après la mort. J'ai accueilli avec émotions le récit de ce genre d'expérience...
    J'aime bien l'humour de l'auteur et le passage où une question existentielle taraudait le héros concernant un détail vestimentaire d'Agnes Seiler est excellent.

    Voyez-vous dès je suis lancée... on ne peut plus m'arrêter.
    Ne vous inquiétez pas Michaël votre tour viendra....

    Caroline

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  3. Bonjour à vous Caroline

    et encore merci pour ce retour concernant "Faute de Vérité." Je l'ai transmis à Olivier Hennion.

    Il ne me reste plus qu'à attendre mon tour ;-)

    Michaël Moslonka
    (webmaster du blog)

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