jeudi 31 mai 2012

Merci !

Sur ebuzzing ( http://labs.ebuzzing.fr ) nous avons eu l'agréable surprise de découvrir l'évolution de notre blog en ce moi de mai sur la blogosphère dans les catégories Culture et Littérature.

Que d'évolution depuis janvier 2011!

Merci à vous visiteurs et lecteurs pour votre intérêt !






« (…) J'ai acheté 3 poches de cette collection la semaine dernière, je commence dés aujourd'hui un autre volume. Amis nordistes (et les autres) découvrez cette collection. »

 Ndeprez, le 24 avril 2012

dimanche 27 mai 2012

Toute ressemblance serait-elle fortuite? Seconds extraits...

Auteur de la trilogie Fou contre tour, Éclipse d'une nuit d'hiver, CH21 H22..., Richard Albisser a réédité récemment sous l'identité de Drahcir Réssiblà une courte version de L’Alpha et l’Oméga (paru en 2005) sous le titre Ressemblances fortuites (disponible au prix de 10 euros uniquement auprès de l’intéressé à l’adresse contact@leriffle.fr )

Ces ressemblances poétiques sont l'occasion de faire un clin d’œil littéraire à certains titres paru ces dernières années aux éditions du Riffle.


Nous vous proposons d'en lire certaines... cela en deux fois.





Ressemblances fortuites - seconds extraits
 
Sur le thème de Le Joueur de dés

Complainte du perdant
            
J’ai longtemps pleuré sur ce feutre vert
Surnombré d’impairs autant noirs que rouges
J’ai beaucoup perdu musant dans ces bouges
La mise couverte au hasard ouvert 
Sur la carte d’état majeur où peu
Croient au chemin d’un destin qui erre
Je m’épris à l’envi d’une bulle de verre
Qui jouait là un effroyable jeu
 
J’y jetai les dés noirs de mon calvaire
Dans un ultime geste courageux
Effrayé par sa nature larvaire
                              
Je levai alors mon front ombrageux
Fier de mon trait pour mieux y forfaire
Sans cesse pensant enfin me refaire





Clin d’œil à la couverture :
Le Carnaval des petites âmes…


Le Buste de Janus
Janus apaisé regarde derrière lui
On sent sa Mémoire monter ainsi qu’une âme    
Sur son visage figé un rayon a lui
Un rire se tend à sa bouche qui se pâme

Janus face tourmentée se fond devant lui
On voit sa Volonté fendre telle une lame
Et par son œil vainqueur sortie de son étui
Une larme descend sur sa joue et s’étame

On veut croire sans craindre. Et on voit déjà
[poindre
Et croître vers le ciel sans en porter le fruit
Les fleurs premières comme si las de joindre

Eau et terre dans une interminable nuit
L’hiver tremblant soudain se révélait printemps
La paix à l’Âme trouvée en proie avec le
[Temps.




Clin d’œil à la couverture :
A minuit, les chiens cessent d’aboyer…


Le verre à pied

Façonne donc l’informe faraison
Comme le sculpteur l’insensible pierre
Et que de la finale paraison
Ta bouche encore fumante soit fière

Soude par là-même un pied à raison
De sorte que de toute l’œuvre entière
Tu puisses sans nulle comparaison
Étancher ta Soif tellement altière





Les premiers vers de Ressemblances fortuites sont >>>> ICI


vendredi 25 mai 2012

Toute ressemblance serait-elle fortuite? Clin d'oeil...

Puisqu'il est question de ressemblances en ce moment, voici un clin d’œil à l'actualité politique et la guerre des chefs à l'UMP.

Dans Fou contre tour, en 2009, Richard Albisser écrivait ceci:



« Le trio débarqua en fanfare et ce fut Drassir qui le premier décocha l’index sur la sonnette. À trois reprises, le timbre aigu zébra le silence du couloir. Une pluie fine et poisseuse se mit à tomber. C’était pas encore tout à fait l’été bien que le printemps des poètes fût loin derrière eux mais ça, la fine équipe l’ignorait ; selon eux, Villon et Coppée, c’était à peu de lettres près des pontes de l’UMP, rien à voir avec l’auteur françois du Testament ou celui français du Cahier rouge. À travers le carreau cathédrale d’une porte vétuste, on devinait un corridor ombreux. »

jeudi 24 mai 2012

Du temps libre? Le Riffle est là pour vous !

Aujourd'hui, la Voix du Nord donne des éditions du Riffle et des nouveautés Riffle Noir dans sa page Temps Libre, toutes éditions confondues.



mercredi 23 mai 2012

Toute ressemblance serait-elle fortuite?


Auteur de la trilogie Fou contre tour, Éclipse d'une nuit d'hiver, CH21 H22..., Richard Albisser a réédité récemment sous l'identité de Drahcir Réssiblà une courte version de L’Alpha et l’Oméga (paru en 2005) sous le titre Ressemblances fortuites (disponible au prix de 10 euros uniquement auprès de l’intéressé à l’adresse contact@leriffle.fr )

Ces ressemblances poétiques sont l'occasion de faire un clin d’œil littéraire à certains titres paru ces dernières années aux éditions du Riffle.


Nous vous proposons d'en découvrir certaines... cela en deux fois.


Ressemblances fortuites - Premiers vers


Sur le thème de Fou contre tour…

Le Joueur en aveugle

Le bandeau sur les yeux concentré et perplexe
Les idées aussi fixes qu’un fou dans sa tour
Contenu dans des cases par ce jeu complexe
Ordonnant à la reine un insensé retour
 
Agitant un pion dont on ignore le sexe
Et toujours dans la nuit avec son roi autour
Le cavalier bondissant sur une aire annexe
Et sur les yeux la soie blanche du noir atour
                                    
Je suis ce joueur. Et dans mes nuits d’allégresse
Sur mon papier trop blanc renonçant à mon art
Je laisse ma plume à son rôle de négresse
 
Me cognant sans arrêt aux murs d’un faux rempart
Puis tout haut je dicte mon poème qui meugle
Avec la voix mate du joueur en aveugle



Partie d’échecs
 
a3 !
Le centre, je crois, serait préférable
Maître, à moins que l’ouverture ne soit prévue
Pour surprendre un adversaire certes pendable
Mais pas aveugle au point de ne voir la bévue 

e4 ?
Le classique mon cher sur la table
La plus riche et voluptueusement pourvue
N’attire guère plus qu’une paille à l’étable
Qu’une mouche dont la ruse tient à la vue

i2 :
            Vous divaguez
u1
Cela a peu
De sens. Il me semble que l’ivresse vous gagne !
o…

            L’ignorez-vous ? La formule manque au
         [jeu 
Mais je crains fort bien qu’au fond on ne s’éloigne

Ah ! le noir étang avant que nu l’Esprit l’aimât
Ses lèvres vertes : l’oui bleu délire du mât


Sur le thème de Quatre à la Suite



Partie de cartes (I)





Un cœur !

  Seriez-vous amoureux ?

                                         Hélas j’annonce

Saviez-vous que Madame*** avait pris un amant

Votre propos est pure calomnie 

     – Non ! Sont-ce

Des bruits ?

Disons que la Vertu seule les dément

Deux trèfle !

Voilà un jeu bien noir   

                                                 Pas une once

De cœur vraiment ?

  Que croyez-vous ? que mon âme en

soit le reflet ?

  Peut-être…

     – Le Hasard dénonce

Des faits que la raison souvent dénie

           – Amen !

Trois carreau !

À la vitre ou sur le sol la mouche

Qui bourdonne agace à la vue et par son bruit

C’est peu dire lorsque son corps velu vous

                                                        [touche !

Quatre pique !

         Vous revoilà dans le noir et la nuit

Quoi donc si je me plie au tirage du Sort !

Un…Deux…Trois…Quatre… : c’est toi qui

     [seras le Mort


D'autres métonymies et taquinades très bientôt !

vendredi 18 mai 2012

Après les chiens, les vers...

Deux critiques du même lecteur sur le site Critiques Libres (www.critiqueslibres.com ).

L'une au sujet d'À minuit, les chiens cessent d'aboyer en avril dernier, l'autre le 14 mai concernant le second opus des aventures Blacke/Laribi : En attendant les vers.



Un polar des corons...

« (...) Une bonne surprise... le capitaine David Blacke flic cynique au possible, parfois énervant avec ces remarques désabusées doit résoudre un meurtre d'un jeune homme connu pour ces idées néo-nazis.
Le rythme est bon, le personnage du flic attachant (comme le peut être le dr House, on aime le détester).
Quelques bons mots, histoire crédible, j'ai passé un bon moment à lire ce livre (...). j’achèterai prochainement son nouveau roman qui est sorti dernièrement et qui narre une nouvelle aventure du capitaine Blacke. »
Ndeprez , le 11 avril 2012
Critique complète à lire >>>> ICI




Blacke in black !

« (...) cette fois Blacke a quitté la police et Amélie Laribi est promue capitaine.
Pauvre Blacke , encore plus sombre, à la limite de s'exploser la cafetière, voilà que son adolescence et ses fréquentations d'alors lui reviennent en pleine face.
Un quintuple meurtre a eu lieu à Auchel (...) et les suspects ne manquent pas...Le tueur est il un flic ? ou appartient il à cette bande de pieds nickelés des bacs à sable qui sévissait dans la région il y a plus de 20 ans, tous plus ou moins amoureux de la même nana?

Une histoire très bien ficelée, bien tordue de nombreux retours en arriere et un style très particulier (...) font de ce deuxième polar de M. Moslonka une vraie réussite et me confortent dans l'idée que les éditions du Riffle Noir éditent vraiment des sacrés polars. (...) Avec ce 2eme polar Michael Moslonka enfonce le clou ... à moins que ce soit le clown !»

Ndeprez , le 14 mai 2012
Critique complète à lire >>>> ICI


samedi 5 mai 2012

C21 H22... Troisième extrait



Après Fou contre tour,

puis Éclipse d'une nuit d'hiver












« Avec cette troisième aventure de son personnage, Richard Albisser a l'intelligence d'ouvrir portes et fenêtres, d'oxygéner son intrigue plutôt que de l'étouffer sous le poids du régional et des petites affaires d'un policier de terrain. Il concilie ainsi le local et le global avec un talent certain.»
Laurent Greusard - mardi 17 avril 2012
www.k-libre.fr (site de l'actualité littéraire policière)


Résumé
Date: septembre 2008
Lieu: versant Nord-Est de Lille
Décor: sur fond de crise financière
Un couple paisible est retrouvé sans vie à son domicile. Les Autorités concluent bien facilement à un suicide.
Jasmina, l'épouse du capitaine Drassir, ne l'entend pas de cette oreille. Ne serait-ce pas plutôt un acte criminel? Elle s'en ouvre auprès de son mari qui accrédite par commodité la thèse officielle.
Mais les évènements vont se précipiter et donner raison à Jasmina.


Extrait

   Armand Duponchel était sorti de la salle des fêtes la figure déconfite. Il se rendait au club à pied car son bureau, tout autant que son domicile, se situaient à équidistance et à moins d’un quart d’heure de marche de part et d’autre. Dans son esprit, l’inquiétude avait fortement brouillé les circuits. Les pensées qu’il formait confluaient toutes vers des impasses et s’il se disait, tiens, faisons un saut par le bureau, une terrible inanité lui soufflait un vent contraire ou alors, tiens, passons voir un ami, un tour rapide des adresses l’amenait soudain à l’évidence qu’il avait tissé au fil des ans des liens si superficiels qu’au regard de sa situation critique d’aujourd’hui, aucun des noms qu’il énumérait ne s’associait à ce que le sens commun entendait par amitié. Quant à rentrer chez lui, ça lui était décidément impossible. Sylviane le harcèlerait aussitôt car depuis lundi, il lui avait entrouvert les yeux sur l’abysse dans lequel le destin les précipitait. Il composa pour la vingtième fois le numéro d’Adelfi et pour la vingtième fois une annonce froide qu’il connaissait par cœur lui renvoya l’image de son vide sidéral. Alphonse l’avait informé il y a une semaine qu’il ne le couvrait pas dans les positions qu’il prenait. C’est trop risqué en ce moment, lui avait-il dit, renonce ! Duponchel avait en effet de longue date fomenté un plan qui se voulait être un gros coup. Il avait depuis un an et demi ourdi une trame implacable de sorte à faire tomber les échéances de primes de tous ses clients au 31 août. Il avait même mis la pression pour que les règlements arrivent au plus tard la première semaine de septembre. Il fallait toujours se méfier des retardataires ou de ceux qui tiraient sur la corde. Sa trésorerie atteindrait ainsi un niveau maximum. Pensez donc : deux millions d’euros, ça faisait un joli paquet. Par un jeu d’écritures dans lequel il excellait pour pratiquer le métier depuis vingt-cinq ans, il ne reverserait les primes déduites de son commissionnement que le 20 septembre. Il avait donc placé sur un support court terme l’ensemble des fonds. S’il en retirait le bénéfice escompté, il pouvait sans problème partir le lendemain pour une retraite définitive. La routine du boulot commençait sérieusement à l’ennuyer. À quarante-neuf ans, l’idée de prendre la quille ne lui déplaisait pas. Sa spéculation s’était ainsi donné des airs de Bahamas longue durée. Bien sûr, c’était dangereux mais bon sang, il fallait tenir quoi ? Dix jours ? Les marchés étaient porteurs depuis la dégringolade de 2001 ; l’entrée des troupes américaines en Irak les avait fait repartir comme un seul homme à la hausse. Bon, il y avait eu le pic de l’année dernière à presque 6000 mais le CAC au plus haut à 7000 points, il fallait définitivement oublier. L’indice phare de la place de Paris avait replongé récemment à un peu moins de 4000, un support qui deviendrait un plancher qu’il ne serait pas près de crever et il retrouverait le niveau de 5000, c’était sûr, voire il le dépasserait, c’était probable. Il y avait encore 1000 points à parcourir, cela faisait une sacrée marge qui demanderait deux ou trois trimestres pour être comblée. Alors dix jours, nom de dieu !, pour assurer un joli magot à ceux qui en avaient… Dix petits jours seulement !
  Puis ce fut le coup de semonce lundi après-midi. La faillite d’une banque vieille de plus de cent cinquante ans, un établissement qui avait aidé au développement du coton américain, du chemin de fer vers l’Ouest, qui avait passé la tourmente de 29, qui avait participé au boom mondial des téléviseurs, bref une institution, se rangeait sous le coup du fameux article 11. Décidément, le 11 en matière de finances portait malheur ! Un oiseau de mauvais augure… Chute brutale et vents de panique.
  Armand, en dépit des avertissements d’Alphonse, s’était dit que le banquier ne les mettrait pas à exécution ; ils se connaissaient depuis plus de trente ans. Mais il aurait au moins aimé le lui entendre dire. Une mauvaise passe, se rassura-t-il avec la piètre foi de celui qui se ment ! Il passa devant le distributeur de billets du Crédit Artésien et fut pris d’un haut-le-cœur. Aussi entra-t-il dans le café de l’Étoile en se disant qu’un bon cognac lui remettrait les idées en place. Un puis deux puis trois… la bouche sèche, il commanda un demi dont il équilibra le nombre comme une écriture comptable. En général, il supportait assez mal l’alcool et la brume de l’ivresse l’incitait à élaborer des plans farfelus. Il trafiquerait les contrats et il lui resterait à prier pendant un an que les clients n’aient pas de sinistres. Il se fit remettre un whisky, un double bien tassé, un dernier puis il verrait…
 à suivre...

1er extrait à lire >>>> ICI

2eme extrait à lire >>>> ICI

Qui est l'auteur? Réponse >>>> ICI

Entrevue radiophonique de l'auteur >>>> ICI

mercredi 2 mai 2012

Richard Albisser sur radio Boomerang

 
Avant le troisième extrait de C21 H22..., Riffle Noir vous propose de faire un peu plus connaissance avec son auteur. Cela grâce à une entrevue radiophonique durant l'émission Roubaisienne
du mercredi 11 avril 2012
Le Temps des mots
sur

www.radioboomerang2.com/site



Pour écouter Richard Albisser
cliquez
(le téléchargement peut prendre un peu de temps)