dimanche 23 février 2014

2014 continue et vos lectures aussi !

Les jours s'allongent et 2014  continue avec vos auteurs en dédicace !

Dans les semaines et les mois à venir, 

vous retrouverez vos auteurs, ici :











Le samedi 29 mars

Auchan Noyelles-Godault

Marc Falvo de 10h à 18h

Salon du livre de Bondues

Pierre Zylawski 

Yvon Le Roy

Maryse Cherruel et Patrice Dauthie 
Sur le stand des éditions du Riffle
et
sur le stand du Lions Club

Salon du polar de Lens

Richard Albisser, Dirck Degraeve
et Michaël Moslonka

 

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Le dimanche 30 mars

Salon du livre de Bondues

Pierre Zylawski

Marc Falvo


Maryse Cherruel et Patrice Dauthie 
Sur le stand des éditions du Riffle
et
sur le stand du Lions Club


Salon du polar de Lens

Richard Albisser, Dirck Degraeve
Michaël Moslonka et Eric Lefebvre (à confirmer)


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Le samedi 5 avril


Auchan Noyelles-Godault

Pierre Zylawski de 10h à 18h

Cora Bruay-la-Buissière

Yvon Le Roy de 10h à 18h 




Cultura Hénin-Beaumont

Richard Albisser - dès 10 heures

Eric Lefebvre - à partir de 14 heures




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Le samedi 12 avril 
Salon du livre de Pont-à-Marc

Patrice Dauthie et Maryse Cherruel

Michaël Moslonka

Yvon Le Roy



Salon du livre de Marly

Pierre Zylawski

 

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Le dimanche 13 avril 

Salon du livre de Marly

Pierre Zylawski

 
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Le samedi 19 avril
Leclerc Seclin


Pierre Zylawski de 10h à 18h





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 Le samedi 26 avril

La Grand Librairie - Arras


Pierre Zylawski de 10h à 18h



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Le samedi 10 mai
 La Grand Librairie - Arras

Malc Falvo - 10 h à 18h



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Le samedi 17 mai
Salon de Coudekerque Village

 Yvon Le Roy



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Le samedi 24 mai
La Grand Librairie - Arras

 Yvon Le Roy - dès 10 heures

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Le samedi 31 mai
Leclerc Templeuve
Pierre Zylawski de 10h à 18h


Salon du livre Viva les Mots ! - Sin-le-Noble

avec Michaël Moslonka



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Le samedi 7 juin
Leclerc Templeuve

 Richard Albisser de 10h à 18h



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Le samedi 14 juin
Leclerc Templeuve


Marc Falvo de 10h à 18h




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Leclerc Seclin (de 10h à 18h)

Yvon Le Roy










dimanche 16 février 2014

Yvon le Roy et le groupe Upsilon

Avec Louise, Yvon Le Roy publie son second roman policier aux éditions du Riffle. Mais avant Louise, il y a eu Le groupe Upsilon et un article, pour l'occasion, dans L'Indicateur des Flandres (1er mai 2013)



























vendredi 14 février 2014

Yvon Le Roy vous présente qui est Louise - ou pas...


Qui est LOUISE... ?
 
Question à trois points de suspension. 

Du suspense ? 



Ô Malheureux lecteur ! 

Tu voudrais déjà avoir une petite idée... 

Ne sois pas si pressé de connaître la fin du roman : il te faudra patienter.


Quand elle débute, l'histoire, personne – et certainement pas les personnages qui l'animent – n'a la moindre idée de qui est LOUISE !
 
La braderie de Lille bat son plein. Le commissaire Archangéli débarque du train. Lui non plus n'en sait rien, principalement parce qu'il ne connaît pas ce qui l'attend dans ce nouveau poste, qu'on lui a conseillé d'accepter sans tarder... 

Une région inconnue de lui, un service dont il ne connaît pas l'effectif, ni les hommes qui le composent. Les lecteurs, eux, les connaissent, s'ils ont lu Le Groupe Upsilon. Je les remercie et les salue.
 
Que vous ayez lu ou non mon roman précédent, si vous lisez ce second roman LOUISE..., vous allez découvrir qu'aborder "ses dessous" peut s'avérer très dangereux...

 
 

 


Dans ce polar,

 vous allez pénétrer au cœur des labos de recherche, connaître les coulisses de cette grande institution qu'est l'Université. 


Raisonnablement, cependant, car il ne s'agit pas de vous noyer dans des détails scientifiques ou techniques. Je privilégie toujours les personnages et l'histoire à l'arrière-plan de l'institution, même si, pour rendre crédible cette fiction, je me suis livré à une peinture réaliste, mais parfois schématique, de son fonctionnement. 

Quand le corps d'un homme appartenant à une communauté de "gens du voyage", est retrouvé sur le campus de l'université la plus importante de la région, les policiers n'imaginent même pas qu'elle puisse être concernée par cette découverte...

Alors ?

Qui est...

 




 

mercredi 12 février 2014

On l'appelait Mamie : les premières lignes du chapitre 8

À Obrechies, au coeur de l’Avesnois nordiste, Mathilde Baillé, 82 ans, avait appris à lire et à écrire à des générations de petits campagnards. Alors quand on la retrouve baignant dans une mare de sang…


 

Obrechies, tout petit village de l’Avesnois, situé à environ cinq kilomètres de Maubeuge, existe réellement. Vous en avez d’ailleurs une photo du centre-village, sur la première de couverture. Les poubelles en moins.

C’est là que se déroule principalement l’action de On l’appelaitmamie le roman policier de Pierre Zylawski!

Nous vous révélons, aujourd'hui, le début du chapitre 8 !



 
Extrait 2
 
Chapitre 8
- Bonjour à tous, asseyez-vous. Avant de vous laisser filer à la campagne on va prendre le temps de repréciser plusieurs points essentiels qu’il ne vous faudra pas perdre de vue, sinon dans quelques jours la musique va complètement changer, et on aura tous de la bile à se faire. Vous les premiers.
Au SRPJ, quand le commissaire principal Leteneur commençait sa semaine et sa journée en ces termes tout le monde savait que le vent du boulet n’allait pas passer loin et qu’il n’allait falloir ouvrir la bouche qu’à bon escient. Sinon…
- Mais dites-moi, capitaine, votre adjointe ne travaille pas le lundi matin ?
- Je suis certain qu’elle est en route, patron, mais quand on vient du versant est, le lundi c’est particulièrement la galère.
- Heureusement qu’elle vous a pour la défendre, capitaine, parce qu’il y a un lundi chaque semaine.
- Elle n’a pas besoin qu’on la défende, patron, hier elle a représenté le SRPJ à une compet de tir, à Strasbourg, et samedi elle était avec moi à l’enterrement.
Personne n’eut le temps d’ajouter une remarque que le lieutenant Christopher faisait une entrée qu’elle aurait préférée bien plus discrète :
- Bonjour, patron, excusez-moi, mais pour approcher d’ici à cette heure-ci il vaut mieux s’appeler Drucker et arriver en hélico.
Le commissaire principal préféra en sourire et enchaîna.
- Et le tir, lieutenant, qu’est-ce que ça a donné ?
- Par équipes on finit troisième.
- Et en individuel, qu’est-ce que vous avez fait ?
- J’ai gagné, patron, et je voulais vous donner la médaille pour la vitrine.
Elle fouilla au fond de son sac et en sortit un coffret en velours sombre qui contenait une médaille large comme la main, avec l’inscription Tir à 40m. Challenge interrégional. Chacun voulut admirer le trophée, soupeser et, y compris le patron, embrasser la championne qui ne savait plus trop où se mettre. Pour la xième fois, Troisième œil avait encore frappé.
- Bravo, lieutenant, vraiment bravo. Et j’espère qu’on n’aura jamais à expliquer trop tard aux malfrats qu’il vaut mieux ne jamais se trouver dans votre ligne de mire. Si on tient à sa peau.
Les effusions terminées, l’atmosphère s’était détendue, on allait pouvoir bosser…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 9 février 2014

On l'appelait Mamie - Extrait !


À Obrechies, au coeur de l’Avesnois nordiste, Mathilde Baillé, 82 ans, avait appris à lire et à écrire à des générations de petits campagnards. Alors quand on la retrouve baignant dans une mare de sang…




 
Obrechies, tout petit village de l’Avesnois, situé à environ cinq kilomètres de Maubeuge, existe réellement. Vous en avez d’ailleurs une photo du centre-village, sur la première de couverture. Les poubelles en moins.

C’est là que se déroule principalement l’action de On l’appelaitmamie le roman policier de Pierre Zylawski!

Nous vous en révélons, aujourd'hui, un extrait !



On l'appelait Mamie
Extrait 1


Chapitre 1


Quand le capitaine Léo Grégoire tourna le dos à la scène de crime et sortit de la petite maison de Mathilde Baillé, le lieutenant Maeva Christopher sur ses talons, il s’assura d’un simple coup d’œil que le chef et le brigadier tenaient les curieux bien à distance au-delà du ruban jaune à ne pas franchir, et il chercha un coin à l’écart où il allait tenter de réintégrer le monde des humains. Parce qu’il en avait sacrément besoin, et rapidement, s’il ne voulait pas se donner en spectacle en vomissant tripes et boyaux avec, au fond de la gorge, un dégoût comme il n’en avait pas éprouvé depuis bien longtemps.
Et cette douleur dans la poitrine, cette peine, dont il lui semblait que, encore un peu, et elle allait réussir à lui fendre le cœur, alors qu’il se croyait bien à l’abri derrière ses presque quinze années d’expérience. Mais non, pas du tout, jamais il ne s’habituerait à côtoyer, ne serait-ce qu’une petite heure, le monde des bêtes féroces verticales et à deux pattes. Bien plus féroces que toutes ces bestioles de tous les calibres qu’il croiserait encore sous toutes les latitudes, y compris dans ses rêves les plus cinglés !
- Non, attends Maeva, juste une minute. J’ai besoin de respirer un bon coup pour me nettoyer l’intérieur.
- T’as raison. Moi aussi, et je sens que, cette fois, ça ne va pas l’faire.
Ça ne l’a pas fait, puisque dans les secondes qui suivirent le lieutenant Maeva Christopher plongea carrément la tête dans la haie mitoyenne et elle vomit tout ce qu’elle put, à s’en éclater la vésicule biliaire ! Quand finalement les spasmes se calmèrent, elle prit encore le temps de s’essuyer les yeux et de respirer profondément deux ou trois fois avant de venir chercher un peu de réconfort auprès de son capitaine :
- Excuse-moi, Léo. Je ne vais quand même pas t’inventer un bobard quelconque, comme quoi j’aurais mal digéré la flamiche au Maroilles, pour laisser croire que j’ai tenu le coup. Non, non, là ça dépasse largement la dose d’horreur que je suis capable d’encaisser. Non, non, capitaine, tant que le corps est encore dans la cuisine, moi je n’entre plus dans cette maison.
- T’inquiète Maeva, on a été assez secoués tous les deux pour qu’on essaie de s’éviter la deuxième couche. Pour aujourd’hui on a assez donné, on a assez encaissé, et on va sagement attendre que le toubib vienne nous mettre au parfum. Et une fois le corps enlevé j’irai juste demander ce que la Scientifique en pense. On ne sait jamais.
- C’est gentil, Léo, mais dans dix minutes je serai aux taquets.
- Prends ton temps, récupère, parce qu’on va tous employer ici toute notre énergie, et jusqu’à la dernière goutte, la dernière cartouche. Ça… je te le garantis.
Depuis quatre ans qu’elle enquêtait à ses côtés et sous ses ordres, le lieutenant connaissait pratiquement toutes les facettes de la personnalité et du caractère de son chef direct, et dans l’instant elle sentit, dans la voix et la détermination, quelque chose d’inhabituel.
Elle avait bien compris. Quand il était dans cet état, jamais personne n’avait encore pu jouer au plus malin pour modifier le cours de son enquête. Personne. Jamais. Et manifestement ça n’était pas encore cette fois que les principes allaient changer.
Malheureusement le mal était fait.
Quelqu’un devrait payer. Très cher.
Pendant quelques minutes, l’un et l’autre tournèrent le dos aux villageois tenus à l’écart par le brigadier-chef et son adjoint, derrière la maisonnette, côté potager et campagne. Le bocage de l’Avesnois, avec ses prairies gorgées d’eau par les dernières pluies et toutes entourées de haies vives taillées à un mètre cinquante, un ciel lourd de nuages encore menaçants bousculés par des bourrasques plus que fraîches… On était bien dans le Nord, à moins de quinze jours de Noël, et on n’avait même pas à se plaindre de cette météo souvent bien plus rigoureuse.
On ferait avec. On avait l’habitude.
Juste à côté, la seule habitation du secteur au bord de ce Chemin du cimetière, goudronné mais fort étroit et presque entièrement recouvert d’une pellicule de boue ravinée par les pluies. Une maison basse, sans étage, très ancienne et dans un état de délabrement bien avancé : là aussi il faudrait aller jeter un coup d’œil.
Sinon, dans cette direction, pas âme qui vive au bord de cette voie étroite qui se perdait dans des hectares de prairies. Pas âme qui vive, assurément, mais quand même à deux cents mètres, le cimetière, sinon de quoi le chemin en question aurait-il l’air ?
Ses centaines de colocataires ne se plaindraient pas, aussi, depuis qu’elle avait évacué d’un seul coup d’un seul le contenu de son estomac, le lieutenant Christopher enchaînait les cigarettes à une cadence impressionnante. Pas étonnant du tout qu’elle consumait ses deux paquets par jour, et tous les slogans du monde, les patchs en tous genres et les conseils avisés ne la faisaient même pas sourciller : à vingt-quatre ans, dans sa tête, on est immortel.
- Maeva, n’oublie pas d’emporter tous tes mégots, lui rappela le capitaine, ce bout de jardin fait partie de la scène de crime.
Elle acquiesça d’un signe de tête et s’empressa de se recomposer l’attitude d’un jeune officier de police en pleine possession de ses moyens puisque, déjà, le médecin légiste Dubourg sortait de la cuisine mortuaire et se dirigeait vers eux.
- Alors toubib, demanda le capitaine, en deux mots ?
- Mathilde Baillé, 82 ans paraît-il, à mon avis pas plus de 50kg, a été ligotée sur une chaise droite dans sa cuisine, torturée comme j’ai rarement vu puisque j’ai dénombré au moins dix-huit impacts sur le corps : brûlures, ongles charcutés, électricité…
- Electricité ? Vous êtes sûr ?
- Certain. Je vous dirai avec quel procédé dans le rapport d’autopsie.
- Et finalement le cœur a lâché ?
- Même pas, capitaine, même pas. Et pourtant c’est ce qui aurait pu lui arriver de mieux, pour abréger le calvaire. Mais non, vous l’avez vue, elle est tombée face contre terre les mains attachées derrière le dossier, et elle est certainement morte d’une fracture de l’os frontal. L’importance de la mare de sang, sous le visage, prouve qu’elle était vivante au moment de cette chute fatale. Elle est donc décédée face contre terre, et dans un bain de sang.
Les deux policiers s’étaient encore une fois figés, bien plus atteints qu’ils ne l’avoueraient jamais…