mardi 30 août 2011

Une bougie, Une! Concours anniversaire Blog Riffle Noir...



Le 30 août 2010,
Riffle noir ouvrait son blog.
C'était Ici >>>>>

Depuis ce jour:

7794 pages ont été consultées.
Nos visiteurs (vous!) viennent de France, mais aussi des USA, du Canada, d'Allemagne, de Belgique, de Russie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Guadeloupe, de l'Espagne ou encore du Cameroun, de l'Inde ou de Panama... 
Une commande nous est même parvenue de Nouvelle-Zélande!

La collection Riffle Noir a 5 ans.
Elle compte 9 titres
3 sont déjà épuisés et un dixième est prévue pour courant septembre - devinez lequel?


Nous lançons un jeu concours
pour fêter avec vous notre première bougie!

Interrogatoire!



Question Sortie Lens-Est

L'action se déroule à Saint-Martin-sur-Deûle, une ville fictive. De quelle ville réelle du Pas-de-Calais s'est inspiré son auteur, Éric Lefebvre ?


Question Éclipse d'une nuit d'hiver

Quels sont les noms des deux personnages centraux de ce polar de Richard Albisser?


Question Faute de vérité

L'enquêteur d'Olivier Hennion s'appelle Charles Kapla "pour tout le monde". Mais Klapa est un diminutif de son nom de famille. Quel est son nom entier?


Question Passé mortel

Quel élément présent sur la première version de la couverture du polar de Dirck Degraeve n'apparaît plus dans les versions (petit et grand format) suivante?


Question Riffle Noir

Dans les bannières de ce billet, à quelle place (lecture de gauche à droite) se situe la couverture du prochain Jacobsen ?


Question subsidiaire, Question À minuit

à quelle heure les chiens de Michaël Moslonka commencent-ils à aboyer pour la première fois?

Modus Operandi ?

-> donner les bonnes réponses aux 5 questions
 

-> la célèbre question dite "subsidiaire" permettra de départager les gagnants

-> les 5 gagnants seront retenus en fonction:

- de la réponse à la question subsidiaire
- et de la rapidité d'envoi des réponses si nécessaire


-> durée du concours: du 30 août 13:42 au 16 septembre 23:59


-> envoyer vos réponses à l'adresse mail suivante: demoxica2006[escargot]orange.fr avec pour objet: Concours Anniversaire Blog Riffle Noir 2011

-> Les réponses ainsi que les noms des gagnants seront publiés sur le blog


La peine encourue ?



pour le premier gagnant

un exemplaire du nouveau polar (grand format) de Dirck Degraeve


pour les quatre autres gagnants

un exemplaire au choix parmi les titres suivants:
Requiem pour un toubib, Éclipse d'une nuit d'hiverÀ minuit, les chiens cessent d'aboyer ou Faute de vérité



BONNE CHANCE À TOUTES ET TOUS !






dimanche 28 août 2011

Marais noir: deuxième extrait...

 

En attendant La Mort au détail (troisième volume des enquêtes du commandant de police Jacobsen), Riffle noir vous plonge à nouveau au coeur de Marais noir, le second polar de Dirck Degraeve.





 



 Aujourd'hui, les pages 98 à 101, bonne lecture!





Cliquez sur les pages pour les agrandir...


 







... même la prudence.



mercredi 24 août 2011

Saulmères retient son souffle... Extraits de Marais Noir!

Saulmères...

Saulmères est une ville à la fois fictive et réelle située dans le nord de la France entre la Flandre et l’Artois. 

Il s'agit d'un double de Saint-Omer.

Cité bourgeoise, paisible, à l'histoire prestigieuse, elle se réveille d'un long sommeil pour entrer brutalement dans l'ère de la criminalité moderne et de ses pires dérives sous la plume de son créateur: Dirck Degraeve avec ses personnages de Riffle Noir phares le commandant de police Jacobsen et Corinne Maresquier.

Cela commence par Passé mortel et continue avec Marais noir. Prévu pour la mi-septembre, s'annonce La mort au détail, troisième polar de Dirck Degraeve.

En attendant sa sortie, le blog Riffle Noir vous propose un premier extrait de Marais Noir



pour le lire, cliquez sur les pages ci-dessous

Bonne lecture! 

 




 À bientôt pour un prochain extrait de Marais noir...

vendredi 19 août 2011

Très bientôt...

Cet individu multi-récidive chez Riffle Noir...

Nom: Degraeve
Prénom: Dirck
Âge: 55 ans

Signes particuliers: écrivain nordiste, adorateur des auteurs de polars nordiques.



Historique:

Au tout départ, en 2007, il y eut Passé Mortel, première enquête du commandant Jacobsen et de la capitaine de police Corinne Maresquier.


 






En 2009, ce fut Marais Noir où dans la ville fictive de Saulmères (double imaginaire de Saint-Omer), Jacobsen et Maresquier remettent le couvert - et les cadavres à l'endroit...
 
À la mi-septembre paraîtra leur troisième enquête: La mort au détail






Et maintenant?

En attendant, ce nouveau polar de Dirck Degraeve, Riffle Noir vous propose de vous replonger dans l'univers Degraevien. Cela commence par un extrait du Chapitre Premier de Passé Mortel. S'en suivront d'autres extraits, de Marais Noir cette fois-ci.



Chapitre I
Extrait

Déjà le réveil. Il avait l’impression de n’avoir dormi que quelques minutes. Merde, le téléphone. Il tendit la main en maugréant, renversant un verre qui tomba sur la moquette avec un bruit sourd.
– Allô, commandant ? C’est Rivière. Un cadavre dans le jardin public. La police municipale a été appelée sur les lieux par un ivrogne qui passait par là. Ils nous ont aussitôt contactés. Une gamine, une sale affaire... Assassinée, sans aucun doute. Enfin, avec la municipale, on ne sait jamais. On est sur place. À tout de suite.
Il avait raccroché sans lui laisser le temps de répondre. Sa voix trahissait l’excitation, l’angoisse aussi. Un meurtre à Saulmères. La chose n’était pas exceptionnelle en soi. Ça arrivait une ou deux fois l’an, mais une gamine, un soir de novembre... Ça sentait mauvais. Une affaire de mœurs. Sa chemise était fripée. Il devait en changer le matin même. Personne n’y prêterait attention. Il dévala les étages sans prendre l’ascenseur, la bouche pâteuse, avec un début de migraine. Sa vieille Xantia démarra au quart de tour pour une fois, en crachant néanmoins un nuage de fumée noire. Une heure du matin. La ville était déserte. Il pleuvait, une pluie lente d’automne qui n’arrangerait rien. L’IJ se plaindrait, comme d’habitude. “Avec un temps pareil, commandant, allez trouver des indices !” Bah voyons. Il gara sa voiture à proximité de la grille largement ouverte. Il y en avait d’autres, gyrophares allumés projetant des lueurs bleues sur l’asphalte. “Commandant Jacobsen”, déclara-t-il à deux agents qui s’avançaient vers lui. La scène était éclairée d’une lumière crue par des projecteurs. On avait déjà délimité un périmètre de sécurité. Des silhouettes s’affairaient pour tendre une bâche noire au-dessus de ce qui devait être le corps. Il souleva un cordon de plastique de couleur jaune pour s’approcher. Le photographe venait de faire ses clichés. Elle était allongée face contre terre, vêtue d’un jogging vert délavé et de baskets blanches. Le capuchon dissimulait ses cheveux. Le légiste se livrait aux premières constatations. Jacobsen le connaissait bien. Depuis le temps. Le docteur Gantois se releva après un rapide examen et se tourna vers lui et Rivière qui l’avait rejoint.
– Elle a été étranglée, c’est évident. Probablement avant 22 heures. Disons entre 20 et 21 heures à vue de nez d’après la température du corps et la rigidité. Mais avec ce temps pourri, pas facile avant l’autopsie. Comment ? Probablement à l’aide d’une cordelette, d’une lanière de cuir, une ceinture très fine par exemple. A priori pas de viol. Le corps n’a même pas été dévêtu. Un élément bizarre néanmoins, venez voir.
Ils s’avancèrent avec précaution mais le sol était détrempé. Il n’y aurait pas d’empreintes. Gantois avait tiré le capuchon. Elle avait de longs cheveux blonds qui brillaient à la lumière et se couvraient de gouttelettes de pluie. Un côté de la tête était presque chauve comme si on l’avait maladroitement tondue à grands coups de ciseaux. Il ne restait qu’une espèce de duvet tendre et délicat à la fois qu’on avait envie de caresser.
– Un fétichiste, nom de Dieu, s’exclama Rivière. Ça alors, commandant, c’est du jamais vu à Saulmères !
Jacobsen entrevit le visage fermé sur la mort. Il se détourna. Il n’aimait pas les cadavres, l’empathie qu’ils suscitaient, le dégoût et la peur aussi. Les techniciens s’affairaient dans la boue d’un massif orné d’annuelles au printemps tandis qu’il continuait à recueillir des informations. Elle reposait devant un gigantesque cèdre. S’il y avait eu agression sexuelle, elle avait dû se dérouler derrière les arbres à l’abri d’éventuels regards quoiqu’en automne, à cette heure tardive... Il saurait bientôt si le corps avait été traîné ou déplacé. Jacobsen était intrigué par cette scène qui ne cadrait pas avec l’hypothèse d’un crime sexuel. On ne tue pas uniquement pour des cheveux, songeait-il. Elle avait sûrement été exécutée sur place. Le substitut venait d’arriver sur les lieux, tout ébouriffé, l’air hagard d’un hibou voletant hors d’une grange. Il lui serra la main en dodelinant de la tête.
– Résumez-moi les faits, Jacobsen, rien que les faits voulez-vous ? Pour un cartésien de mon espèce seuls les faits importent.
– Vous allez être servi, monsieur le substitut. Le corps a été découvert, enfin vu parce qu’on n’avait pas cherché à le dissimuler, par un ivrogne qui a arrêté une patrouille de la police municipale. Elle a certainement été étranglée avant 22 heures au cours d’un jogging, du moins c’est ce que laisse supposer sa tenue. Pas trace de viol, elle n’a pas été déshabillée. Elle gisait devant le tronc d’un énorme cèdre, sur la terre bêchée d’un massif, comme si on avait voulu l’exhiber. À moins que dans sa hâte l’assassin n’ait eu peur d’être surpris mais j’en suis déjà au chapitre des hypothèses... Rien sur elle, ni papiers ni portable. Mais d’après les premières constatations, on a trouvé son nom cousu sur le col de son vêtement, Elodie Dehaye. Ça devrait faciliter les recherches. En tout cas, les parents n’ont pas signalé sa disparition. À vue de nez, elle a entre seize et dix-huit ans. Ah oui, j’oubliais, on lui a rasé la moitié du crâne et on a emporté les cheveux.
– Dès demain, vous vous mettez sur l’enquête, Jacobsen. Je verrai le commissaire Lechantre. Vous me tenez au courant; on aura la presse sur le dos, vous voyez ce que je veux dire. Avec une histoire pareille, tout est possible. Le viol semble exclu. Un maniaque, un obsédé ? Les pervers ne courent pas les rues à Saulmères mais on en trouve partout. Enfin, faites diligence, mon vieux. Des faits, hein ? Pour résoudre une telle affaire, il nous faut des faits.
La pluie ne s’arrêtait pas. Ça durerait toute la nuit. Rivière revint avec un thermos sorti d’on ne sait où et lui versa un café noir dans un gobelet. Ils ne parlaient plus. L’équipe de Stalloni, vêtue de combinaisons et les mains gantées, explorait chaque cm2 de terrain, prélevant des échantillons, ramassant des mégots trempés. Sous la lumière artificielle on aurait dit des êtres venus d’un autre monde, celui de la nuit. Des explorateurs de violence et de mort. On avait emporté la dépouille vers l’institut médico-légal. Gantois vint prendre congé.
– L’autopsie aura lieu dès demain après l’identification. Vous aurez mon rapport le plus vite possible.
– Rivière y sera, intervint péremptoirement Jacobsen qui évitait ce genre de cérémonie. J’ai peur que ça ne donne pas grand chose.
– Le viol est improbable si c’est ce que vous voulez dire, confirma Gantois. Je ferai tout ce que je peux, croyez-le bien. Je vous plains. Ça va chauffer dans les jours qui viennent. Les loups vont hurler, les journalistes, les politiques. Vous serez sur la brèche. À tantôt.
Jacobsen ne répondit rien. Le jardin public ressemblait à un décor de théâtre sur lequel se mouvaient des acteurs muets. Il faudrait lancer un appel à témoins, sans trop en espérer. Quant à l’enquête de voisinage, en plein milieu du jardin public, le soir... Avant de quitter les lieux, il se fit amener, par acquit de conscience, René, un SDF inoffensif, connu de tous les services sociaux.
– Tu accompagnes Rivière au poste pour le PV, lui asséna-t-il. Alors raconte...
– Y a rien à dire que j’ai pas dit, m’sieur l’inspecteur, bégaya-t-il. Je passais par là comme tous les soirs ou presque. J’avais bu un coup chez Emile, un pote à moi, et j’ai coupé par le parc. À vrai dire, je voulais pioncer dans le passage souterrain, sur le boulevard Foch où j’ai mes habitudes. J’ai aperçu la petite, allongée par terre, j’ai cru qu’elle était malade ou qu’elle s’était droguée, les jeunes, vous savez... Je me suis penché sur elle, j’ai vu qu’elle bougeait pas. J’ai essayé de la retourner, j’ai compris tout de suite. J’ai galopé vers la sortie, la grille était pas fermée, ça arrive souvent. De toute façon, on entre et on sort comme on veut. Une voiture de la municipale venait de contrôler un scooter, un gamin, je les ai appelés.
– Bon, eh bien tu raconteras ça avec tous les détails au poste. Il se tourna vers le brigadier Moreau et lui demanda s’il connaissait le repaire sous le boulevard.
– Sûr, mon commandant. Dès la nuit tombée, ça grouille de jeunes qui veulent fumer ou se piquer discrètement, de SDF, parfois un couple, mais c’est plus rare. Faut pas exiger l’intimité.
– Jetez-y un coup d’œil. Prenez quelques agents, vérifiez les identités s’il y a quelqu’un et fouillez. On ne sait jamais.
Moreau s’éloigna promptement, signe qu’il avait saisi l’importance de l’enquête. Jacobsen prit congé de Stalloni. Là aussi on lui promit des résultats le plus rapidement possible mais ils seraient décevants. La terre meuble ne présentait pas de traces exploitables. L’assassin était resté sur le gazon au moment d’agir, à la limite de la zone bêchée. Ça prouvait peut-être la préméditation à moins qu’il ne s’agisse tout bêtement d’un hasard. Partout ailleurs les marcheurs avaient laissé des sillons profonds dans l’herbe. Le sentier était couvert de gravillons à cet endroit. Le tueur s’était planqué derrière le cèdre ou alors elle le connaissait. Il n’y avait pas trace de lutte. Une fois rentré chez lui, il rassembla ses idées. Peu de choses à vrai dire. Il se sentait las, découragé. Le corps de la gamine dansait devant ses yeux fatigués. Il arrêtait chaque année un ou deux assassins. Des affaires simples pour la plupart. Il sentait monter en lui une angoisse sourde devant ce meurtre gratuit en apparence. Il faudrait fouiller cette vie, remuer le passé, cuisiner la famille, ramener à la lumière du jour ce que ces gens cachaient, se cachaient à eux-mêmes peut-être. Et surtout la gamine lui rappelait des souvenirs personnels dont il lui faudrait se méfier, qu’il faudrait refouler encore et encore. Ça n’en finirait jamais.


Bientôt des extraits de Marais Noir...


vendredi 5 août 2011

Bientôt...

Oui, très bientôt!

Au tout début, il y eu le commandant Jacobsen et Corinne Maresquier avec leur...





puis Saulmères retint son souffle et nous fûmes entraînés au cœur de son...



Le coupable ?

cet homme...


En septembre, il récidivera et ce sera...

LA MORT AU DÉTAIL !




Août: autre signatures au coeur de l'été

Dates de dédicaces Riffle Noir
pour le mois d'août

des rencontres placées sous le signe
de notre Opération Été*



* opération présente dans nos librairies partenaires


Samedi 6 août

Après-midi (dès 14 heures) au Furet du Nord d'Englos (59)

pour Richard Albisser

Signature de Fou contre tour et d' Éclipse d'une nuit d'hiver

Présentation et vente des autres polars Riffle Noir