vendredi 1 avril 2011

À minuit, retour d'un lecteur auteur

Sur clarac.over-blog.com, Sébastien CLARAC (auteur et éditeur de la revue STATION-FICTION) va droit à l'essentiel en parlant de sa lecture d' À minuit, les chiens cessent d'aboyer


(...) Un meurtre au pays des corons, à minuit, un flic tellement misanthrope qu’il n’a même plus la moindre estime pour lui-même. Et comble du pire ; il doit déjà côtoyer de jour les aspects les plus sombres de l’humanité, comme tout bon flic, voilà qu’en plus la nuit les chiens ont décidé de conspirer pour le torturer. Le monde lui en veut et Blake le lui rend bien ! Sans sa partenaire Amélie Laribi pour garder le cap dans ces méandres chaotiques l’homme et l’enquête seraient définitivement perdues… Maintenant n’est-il pas évident que plus on s’approche de la lumière et plus l’ombre que l’on projette est grande et profonde ?
Michaël nous décrit un Nord, qu’il connaît bien et moi pas du tout, d’une noirceur extrême. Polar oblige ou triste réalité ? Ce polar noir, et même très noir comme un café double trop serré en a le goût amer, comme cette parcelle de l’humanité en déroute qui est le triste quotidien de la police. Et ce n’est pas un ballon de rosé qui peut y mettre un peu de couleur. En attendant ce polar est parfaitement construit et Michaël parvient à conduire le lecteur sur une double intrigue ; policière bien sûr et humaine également et surtout. Et c’est bien cette dimension humaine qui donne à ce polar toute sa valeur. Un vrai plaisir de lecture et je dois me forcer à ne pas en dire plus pour ne pas gâcher le votre. (...)

Sébastien Clarac, le 26 mars 2011 

Le billet, dans son intégralité, est ICI

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