jeudi 22 novembre 2012

La parole à Maryse Cherruel et à Patrice Dauthie



Patrice Cherruel et Maryse Cherruel sont les auteurs des Châtiments d'Apophis. Patrice, côté pile, jouant le rôle de l'assassin, Joris Devulder; Maryse, côté face, jouant le rôle de la policière, Emma Telier.


Comment est né ce désir d'écrire à quatre mains?


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Maryse Cherruel et Patrice Dauthie vous le révèlent grâce à la carte blanche que leur a donnée le site Livresque du Noir.





Maryse : C’est une bonne idée ! Tu as raison, tuer avec du venin de serpent hybride, je crois qu’on n’a jamais vu ça dans un polar ! Il faut en tirer quelque chose. Tu devrais t’y mettre. Après tout, tu aimes ça, l’écriture !

Patrice : Franchement je ne sais pas. Oui, l’idée est originale, je te l’accorde. Imagine ce que pourrait en faire un maître du genre… Mais se lancer aveuglément dans l’écriture alors que tout a déjà été écrit, que la littérature foisonne de talents… Je te l’ai déjà dit, je me sens littéralement submergé par un océan de papier chaque fois que j’entre dans une librairie ou dans la modeste bibliothèque municipale de mon petit village picard. Ajouter un livre inutile à cette surabondance… Non, ce projet n’est pas réaliste. Je suis loin d’avoir ton courage tu sais.

M : Moi j’y vois l’occasion pour toi de montrer ce que tu sais faire. C’est sûr qu’il y a pléthore d’écrivains, mais c’est avant tout un plaisir, je t’assure. C’est valorisant de mener un projet à son terme. Et puis tu aimes ce milieu, tu n’arrêtes pas de me parler de tes découvertes. Et quelque part tu as déjà franchi un pas avec tes petits articles dans la revue de ton association, non ?

P : Oui, c’est sûr, mais je ne me sens pas « écrivain ». Je gribouille tout le temps mais je me qualifierais au mieux d’écriveur, non, même pas puisque Desproges lui-même recourait à ce qualificatif, alors… je dirais plutôt «écrivassier ». Oui, j’aime bien ce mot, écrivassier. Il me rappelle le nom de certains oiseaux de ma baie de Somme, tu sais, comme bécasseau variable, tournepierre ou chevalier guignette. C’est joli, ces bestioles qui piétinent la vase et la fouillent pour débusquer des choses plutôt molles et invertébrées. De toute façon je ne suis jamais satisfait de ce que je produit, je trouve mes phrases molles et invertébrées aussi, parfois.
(...)

La suite ?

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