lundi 6 juin 2011

Faute de vérité: une bien belle mise en avant!

Le 31 mai dernier, l'édition d'Armentières du journal La Voix du Nord braquait son flash sur Olivier Hennion et sur Faute de vérité dans sa rubrique Le visage de l'actualité








Le visage de l'actualité - La Voix du Nord 
par Bruno Trigalet


"Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait fortuite. C'est pour ça qu'il a changé les noms... Olivier Hennion, journaliste de son état, vient de publier un roman policier, « Faute de vérité ». Son héros, Charles Klapa, comme tous les flics de polars, mène une enquête. Mais ses investigations le mènent droit sur les lieux de son enfance, à Quesnoy-sur-Deûle. Alors, l'enquête policière devient quête de passé, les témoins qu'il questionne sont pour beaucoup des copains d'école, les lieux qu'il visite, rue Belle-Croix, l'église Saint-Michel, la Maison d'enfants, l'école privée, le stade, deviennent presque tous « scènes de crime ». Et Charles Klapa, devenu adulte, mène l'enquête sur Charles Klapa, l'enfant de 12 ans qu'il était à la Noël 1977. "

"Il y a du Desproges ou du Vialatte dans son écriture, une sorte de détachement ironique servi par l'art de l'image parfois outrancière mais qui, toujours, fait mouche. Allez, on pense aussi à Frédéric Dard. Attablé au Krakow, petit resto du centre de Quesnoy, Olivier Hennion rougit de ces flatteuses parentés qu'on lui attribue. Car on a fait mouche : Desproges a la place de Dieu le père dans son panthéon. Son inspecteur Serge Thorel, par exemple, qui ne survivra pas au-delà de la trentième page (on ne vous en dira pas plus) est une sorte de « Béru », le gros flic de San Antonio, « massif, mal rasé, le cheveu rare et gras, la mâchoire inférieure légèrement tombante et la bedaine triomphante (...) À cinquante ans passés, il enchaînait les planques et les filatures avec un enthousiasme de gardien de musée sous Lexomyl... ». Ce style, drôle et très évocateur, on le retrouvera tout au long des 350 pages de son roman. Mais qu'on ne s'y méprenne pas : ce qui se passe dans la vie Klapa, ce flic un peu désabusé après avoir frôlé la mort durant une interpellation mouvementée, n'a rien de drôle. Chez Olivier Hennion, le rire des mots vient comme une pudeur qui adoucit la noirceur de l'histoire. (...)"


L'article est à lire dans son intégralité sur www.lavoixdunord.fr



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