Après Les Châtiments d'Apophis,
Maryse Cherruel et Patrice Dauthie vous
invitent à découvrir une farce policière grinçante et pimentée.
Rejoignez-les
dans leur nouveau roman, sur les bords de la Deûle, et laissez-vous emporter par cette
histoire loufoque où l'absurde le dispute au réalisme, où la
barbarie est distillée avec le filtre de l'humour noir, où la
fantaisie littéraire est omniprésente.
Dénoncer des faits d'une gravité extrême avec légèreté était
leur défi. À
vous de voir si le pari est gagné...
Étienne
Lalouze, vieux célibataire qui vit à Marquette-lez-Lille avec sa
maman artiste-peintre, accède au grade de lieutenant stagiaire sur
le tard. Il est placé sous les ordres d'Emma Telier, commandant à
la DIPJ de Lille.
Timoré, introverti et hypocondriaque, c'est aux
vertus d'un antidépresseur que ce presque quinquagénaire doit son
succès au concours d'officier de Police.
Après la désinhibition
vient le retour à la vraie vie. Un retour qui sera riche en émotions
pour celui qui souffre d'anxiété chronique, ne se déplace qu'en
voiturette sans permis et doit se procurer des herbes opiacées pour
favoriser l'inspiration artistique de sa génitrice.
La découverte
du cadavre d'une vieille dame en tenue affriolante lui offrira son
baptême du feu avec une enquête dans le microcosme d'un centre
d'hébergement pour SDF. Un milieu où gravitent de bien curieux
personnages. En parallèle, Emma est chargée de retrouver les
auteurs d'un attentat qui a provoqué la mort d'une autre vieille
dame, agressée par des amateurs de colliers en or.
Avis de lecteurs
« Que dire une fois le décor planté ?
D'abord le titre. "La Fable des cloportes"... Un polar. Juste un polar ? Oui, si on peut dire que "Shining" est juste un roman d'horreur, "Sur la route" juste une balade dominicale et "La Passion du Christ" juste un film sur les différentes utilisations des outils de bricolage. Non, si on arrive à dépasser le simple cadre de l'enquête - bien construite au demeurant - pour s'enfoncer avec les personnages dans un voluptueux bain d'acide. Qui gratte et qui soulage. Qui détend en nous tendant le cruel miroir de nos pauvres habitudes humaines, sociétales, amoureuses, sexuelles, j'en passe et des plus meilleures encore, mais sans jamais péter plus haut que son style, ni oublier qu'avant de donner des leçons, un livre doit d'abord offrir une ambiance, des enjeux, des visages. Nous faire sentir et ressentir.
D'abord le titre. "La Fable des cloportes"... Un polar. Juste un polar ? Oui, si on peut dire que "Shining" est juste un roman d'horreur, "Sur la route" juste une balade dominicale et "La Passion du Christ" juste un film sur les différentes utilisations des outils de bricolage. Non, si on arrive à dépasser le simple cadre de l'enquête - bien construite au demeurant - pour s'enfoncer avec les personnages dans un voluptueux bain d'acide. Qui gratte et qui soulage. Qui détend en nous tendant le cruel miroir de nos pauvres habitudes humaines, sociétales, amoureuses, sexuelles, j'en passe et des plus meilleures encore, mais sans jamais péter plus haut que son style, ni oublier qu'avant de donner des leçons, un livre doit d'abord offrir une ambiance, des enjeux, des visages. Nous faire sentir et ressentir.
Il y a dans les Cloportes un type
que vous n'oublierez pas de sitôt. Un prince, un cador autoproclamé de
l'échec qui va vous tirer des larmes. De rire ? Pas que. Parce que c'est
là que le bas se recoud après s'être blessé, on rit beaucoup mais pas
que. On frissonne mais pas que. On est atterré mais pas que. Parfois,
une lumière vive nous pète à la gueule et on reste baba devant tant
d'audace, de lucidité, de rébellion tranquille... Mais pas que. Le
bouquin parle d'à peu près tout sauf des choses inintéressantes,
rasoires, genre pré-électorales. Il fait du rase-motte sur le pavé
crasse pour s'envoler dare-dare aux confins de l'azur. Et en plus, il y a
même une poursuite haletante avec une voiture sans permis. »
Marc Falvo - Auteur de Un os à ronger (éditions du Riffle)
Le 12 décembre 2013
« J'ai
terminé hier soir une première lecture de (...) "votre opus
majeur en baroque déjanté!" C'est tout simplement un bijou dans son
plus bel écrin,un O.L.N.I. (Objet Littéraire Non Identifié) sublimement
écrit (langue chatoyante,style virevoltant,rythme trépidant,vocabulaire
et syntaxe époustouflants!!).En fait,j'éprouve certaines difficultés à
le qualifier,à le catégoriser,mais d'ailleurs,est-il
nécessaire de le faire? Je ne le crois pas,il faut "de facto" se
laisser porter par l'intrigue (les intrigues!),se laisser happer par les
personnages dont beaucoup sont d'une rare truculence (On dirait parfois
du Jérôme BOSCH transmuté en littérature!). Certaines scènes m'ont
d'ores et déjà paru cultes (...) »
Jean-Michel via la page facebook de Patrice Dauthie,
le 23 novembre 2013
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