jeudi 30 mai 2013

Le groupe Upsilon : un autre extrait !


Dunkerque, printemps 2012...

Une succession de morts accidentelles chez Noresteel laisserait penser à une série malheureuse si elles ne concernaient pas uniquement des ingénieurs faisant partie de la cellule d’innovation Upsilon.


Le commissaire Toury ne croit pas aux coïncidences fortuites. Mais comment mener une investigation efficace quand la direction de l’entreprise fait la sourde oreille et que les employés se taisent dans la crainte de perdre leur emploi ?


Une jeune informaticienne, Léa Morillon découvre le lien entre les cadres décédés. Elle cherche alors à convaincre Paul Beulin, le fils de l’une des victimes, d’enquêter avec lui pour leur propre compte. Ce dernier accepte en lui révélant l’existence d’un carnet où son père se dévoile sous un tout autre jour...


Le groupe Upsilon

Extrait !


Samedi 17 mars 23h.
     Léa écoutait le vent bruisser dans les grands arbres du parc de la maison plongée dans le néant. La respiration lente et régulière de sa voisine de chambre, témoignait de son sommeil paisible. La soirée avait été belle ; Elsa et Ingrid avaient plutôt bien picolé ! Ce n’était pas son cas. Léa ne buvait que rarement des boissons alcoolisées. Un peu de champagne par exemple, aux grandes occasions.
   Dans cette grande maison aux pièces immenses, aux murs lambrissés d’acajou, une sensation pesante l’oppressait. Les moindres craquements dans la charpente, dans les planchers mettaient ses sens en éveil. Elle connaissait d’avance les heures à venir, résignée à subir la signature sonore de cette grande bâtisse dont un volet, sans doute mal fixé, s’était mis à battre, tandis qu’un sifflement lugubre révélait une ouverture mal fermée.

    Elle songeait au rendez-vous de la matinée de lundi. Comment allait-elle réagir à la vue de ce sale type ?
    Habituée enfin aux bruits installés, son esprit s’évada vers des pensées moins concrètes... Où elle revécut en images la séance de photos, ressentant presque les caresses de ses compagnes, qui, à force d’attentions, de prévenance, de pudeur, avaient su toucher son être, pour lui rendre sa vraie dimension de femme. Elle s'était sentie transformée, plus forte à leur côté.

    Un bruit anormal troubla le cycle régulier des intervalles sonores. Il réveilla la jeune femme presque endormie dans son rêve d’absolu. Une porte avait cédée, dans un claquement sec.

    Elle se dressa instantanément sur son lit et écouta. Légers craquements de sols, de marches. Quelqu’un dans l'escalier... Elle se leva pour sortir de la chambre.

    Le grand hall baignait dans une clarté ambiguë, à la fois lunaire et dorée, provenant de son dôme au vitrail translucide. Elle poussa un petit cri, quand la caresse d’Ingrid passa sur son épaule. Mais sa douce chaleur, ainsi que son murmure rendit sa présence rassurante.

    - Je suis descendue un instant... J’avais entendu un craquement. J’ai cru que la porte avait reçu une branche cassée. Le vent souffle très fort, cette nuit. Ne t’inquiète pas, Léa, tout va bien. Si tu as peur, viens dormir avec moi !

    Ingrid serrait maintenant Léa dans ses bras, comme la petite fille qu’elle n’aurait jamais. La jeune femme se laissa bercer un instant, puis embrassa sa joue et se détacha d’elle, pour reprendre le chemin de son lit.

    Bien qu’elles lui eussent longtemps et douloureusement manquées, les caresses maternelles étaient si loin maintenant...

    - ça va aller. Merci Ingrid !

    Dans son lit, Léa se prit à penser au destin étrange de cette femme profondément meurtrie. Moralement détruite, elle avait connu d’éphémères instants d’intense bonheur et en supportait encore les conséquences. Etait-ce cela, la vie ? Cette succession de chauds et froids, que l’amour, la haine déchaînaient au hasard du temps et des rencontres, comme d'inévitables tempêtes souvent imprévisibles. Tout de même, il devait exister des mers calmes, des oasis de paix, des banquises reposantes... Comment serait sa vie avec Paul... que leur réservait-elle ?

  Elle y réfléchissait quand, à cet instant précis, un autre coup sourd dans une ouverture du rez-de-chaussée, réveilla instantanément l’angoisse à peine dissipée.

    Obéissant à la même impulsion, elles se retrouvèrent toutes les deux sur le palier, se blottissant l’une contre l’autre pour attendre le coup final qui briserait le battant. Le bruit ne vint pas.

    Ingrid prit la main de Léa et l’emmena vers son lit. La jeune fille n’opposa plus de résistance.

    Sa protectrice avait l’âge de sa mère tant aimée, mais plutôt l’allure de la grande sœur qu’elle n’avait jamais eue !

     - Tu crois que quelqu’un essaye d’entrer ?

    - La première fois, je l’ai cru. Je suis allée voir si la porte s’était ouverte, si quelque chose avait cédé sous la pression du vent ou bien si quelqu’un avait forcé la porte. J’ai eu aussi peur que toi !

    - Et ce deuxième coup, qu’est-ce que c’est, à ton avis ? Ce n’est pas le vent, cette fois !
        -... Peut-être une branche qui cogne très fort un volet... Cela s’est déjà produit !
    - En tous cas, j’en ai la chair de poule !

    - Je l’ai sentie. Reste avec moi. Nous nous tiendrons chaud...

    Elles se blottirent toutes les deux dans le grand lit d’Ingrid, au milieu d’une vaste et sombre chambre, simplement éclairée par la lumière diffuse se découpant dans l’encadrement de la porte palière, qu’elles laissèrent béante, pour mieux entendre les bruits du hall.

    - Dis, Ingrid : crois-tu qu'ils puissent savoir où nous sommes, les pitbulls de Marc ?

    - Pourquoi penses-tu à ça ? Ne t’inquiète pas, ma belle : Marc ne sait pas où j’habite. Il ne connaît pas l’existence de cette maison. Je ne crois pas que Michèle lui en ait parlé. Cela fait très longtemps qu’elle n’est plus venue. Je sais de quoi il est capable... Je ne pense pas avoir commis d’erreur. La maison n'est pas dans l'annuaire, ni son téléphone. C’est vrai, je lui ai dit que nous étions ici, à Aix, mais c’est une grande ville et il nous attend dans quelques heures à Bruxelles. Pourquoi chercherait-il à nous trouver ici ?

    - Pour savoir si tu es sincère et quelles sont tes intentions véritables...
    - C’est juste ! Eh bien, je crois que tu exagères, mais si c’est le cas, il doit être rassuré, non ?

   - S’il nous a fait suivre, ses amis savent où nous habitons en ce moment. Et le quartier est assez désert. Je ne suis pas très rassurée par tous ces bruits...

    - Cesse de t’angoisser ! S’ils avaient dû entrer dans la maison, ils y seraient déjà. Viens contre moi et dors...
    - C’est dans ce lit que vous dormiez, Michèle et toi ?

    - Oui, Léa. Ne pense pas à ça. Essayons de dormir maintenant. Demain, nous avons beaucoup à faire... 
     La photo des deux jeunes filles nues sur le lit de l’atelier s’incrusta sur le plafond de la chambre, se superposant à celle de Léa et d’Elsa, créée dans les mêmes conditions. La jeune fille se serra contre la femme mûre, découvrant son corps svelte et encore ferme. Instinctivement, elles retrouvèrent leurs gestes tendres de l’après-midi et s’endormirent enfin, dans une quiétude retrouvée.

    Au dehors, une patrouille de police, trouvant suspects un véhicule et le manège de ses occupants, venait de déranger des cambrioleurs en train de s'introduire dans une grande maison à l'intérieur d'une vaste propriété aux arbres centenaires. Les policiers étaient intervenus et les malfrats avaient rapidement déguerpi.
   
  
Qu'est-ce que Le groupe Upsilon ?


La réponse est >>>> ICI




mardi 28 mai 2013

Rendez-vous de Juin et de Juillet

En juin et en juillet, venez à la rencontre de Richard Albisser, Patrice Dauthie, Dirck Degraeve, Maryse Cherruel et d'Yvon Le Roy! Ils seront ravis de vous retrouver avec leurs livres - et leur nouveauté pour certains d'entre-eux !




Le samedi 1er JUIN - CORA LENS 2

à partir de 10 heures




Richard Albisser



pour Fou contre tour,

Eclipse d'une nuit d'hiver

C21H22...

Quatre à la suite





et


Michaël Moslonka





avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers










Le vendredi 7 JUIN


à la librairie Résonances de Bruay-la-Buissière dès 17h45



Michaël Moslonka





avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers

et ses titres chez d'autres éditeurs.




Le samedi 8 JUIN

Salon du Livre de CARREFOUR FLERS-DOUAI



avec
Patrice Dauthie et Maryse Cherruel

pour Les Châtiments d'Apophis


Michaël Moslonka
pour À minuit, les chiens cessent d'aboyer

et En attendant les vers

Ainsi que Pierre Zylawski (coll. Le Riffle) pour sa nouveauté Je marche donc je suis.




TOUJOURS le samedi 8 JUIN !






À la librairie MAJUSCULE de SAINT-OMER 














ENCORE le samedi 8 JUIN !



Richard Albisser
À Auchan Faches-Thusmenil 


pour Fou contre tour,

Eclipse d'une nuit d'hiver

C21H22...

Quatre à la suite




Le samedi 15 JUIN




À AUCHAN DUNKERQUE  



et











Toujours le samedi 15 JUIN


Michaël Moslonka

À CULTURA HENIN-BEAUMONT



avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers

et ses titres chez d'autres éditeurs.


Encore le samedi 15 JUIN



Richard Albisser
Au LECLERC de TEMPLEUVE


pour Fou contre tour,

Eclipse d'une nuit d'hiver

C21H22...

Quatre à la suite




Le samedi 22 JUIN



Michaël Moslonka

Au LECLERC de TEMPLEUVE



avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers

et ses titres chez d'autres éditeurs.


et TOUJOURS le SAMEDI 22 JUIN :



Richard Albisser
À Auchan Saint-Omer 


pour Fou contre tour,

Eclipse d'une nuit d'hiver

C21H22...

Quatre à la suite



Le samedi 29 JUIN



Michaël Moslonka

au CORA de BRUAY-LA-BUISSIERE



avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers

et ses titres chez d'autres éditeurs.


ENCORE, le SAMEDI 29 JUIN !




Richard Albisser

À AUCHAN BETHUNE


pour Fou contre tour,

Eclipse d'une nuit d'hiver

C21H22...

Quatre à la suite


TOUJOURS, le samedi 29 JUIN :




Maryse Cherruel, Patrice Dauthie et leurs quatre mains



Au CULTURA de VILLENEUVE D'ASCQ



Les Châtiments d'Apophis


















Le samedi 6 juillet

Rendez-vous à Esquelbecq



avec





Maryse Cherruel, Patrice Dauthie et leurs quatre mains


Les Châtiments d'Apophis




















Dirck Degraeve et















Le samedi 27 JUILLET



Michaël Moslonka

à AUCHAN BETHUNE



avec

À minuit, les chiens cessent d'aboyer

En attendant les vers

et ses titres chez d'autres éditeurs.