mardi 30 novembre 2010

Rencontres de Décembre...

Bonjour à toutes et tous, 



Décembre s'envient avec sa froidure et sa neige de circonstance. Fort heureusement, pour vous réchauffer, Riffle Noir et ses auteurs se déplacent à votre rencontre. L'occasion également d'offrir de beaux cadeaux de Noël!

Bon dernier mois de l'année à vous!
Riffle Noir.


Le week-end du 4 et 5 décembre


Le samedi et dimanche
Riffle Noir et Richard Albisser seront au Marché de Noël de Lannoy (59)

Le dimanche
Michaël Moslonka sera présent toute la journée à la seconde édition des Fééries de Noël d'Ennetières en Weppes (59)




Toutes les infos sur ce salon du Livre et de la Création sont à cette adresse : http://www.ennetieres-en-weppes.com/feeries/




***


Le mardi 7 décembre
Michaël Moslonka signera son polar au Centre Hospitalier de Beuvry (62) de 11h à 14h


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Le week-end du 11 et 12 décembre

Le samedi après-midi
Michaël Moslonka signera son polar à la librarie La Ruche aux Livres de Wavrin (59)

 Le samedi et dimanche
présentation et dédicaces Riffle Noir au centre culturel Leclerc d'Outreau (62)

Auteurs Riffle Noir présents:
Richard Albisser le samedi et dimanche toute la journée
Michaël Moslonka le dimanche après-midi

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Le mercredi 22 décembre après-midi

Dirck Degraeve
signera ses ouvrages à la librarie Majuscule de Saint-Omer (62)



dimanche 28 novembre 2010

À minuit, les lectrices et les lecteurs s'expriment

Bonjour à toutes et tous,

De nouveaux retours de lectrices et de lecteurs s’ajoutent à la découverte d’À minuit, les chiens cessent d’aboyer. Un retour « privé » d’une libraire qui en parle aussi sur son blog La chariotte à bouquins, un commentaire posté sur notre blog, il y a quelques jours, puis une critique sur le blog Passion Polar.

Merci de nous avoir fait partager votre avis !

Riffle Noir.


Nathalie
Libraire et lectrice, le 17 novembre 2010


Passeuse d’envies, elle en livre plus sur son blog La chariote à bouquins. Pour découvrir son billet au sujet d’À minuit, les chiens cessent d’aboyer, cliquez ICI


Sombre, sombre, sombre personnage que Virgil. J'ai beaucoup aimé l'écriture et l'humour! La fin me fait penser, en tant que native de Houdain, à la pancarte sur la route du patois: « El langue ed ches gins, el queue d’ches tchiens, in n’peut pon l’z’impêcher d’berloquer »




Chronique d’Eskalion
sur passion-polar.over-blog.com le 21 novembre

(…) Mickaël Moslonka, nous campe avec le flic David BLACKE, un ours mal léché, misogyne, qui ne respecte pas les codes, qui fait fi de l’autorité et des convenances. Car c’est un homme blasé qui ne supporte ni l’imbécilité, ni la médiocrité des gens qui l’entourent et de cette société qu’il voit remplie de moutons écervelés. Il ne rentrera jamais dans la petite case dans laquelle on souhaiterait le faire rentrer. Seul son plafond, quand il est allongé sur son lit, lui sert de réceptacle à ses questionnements et ses pensées. Celui-ci a l’avantage de ne pas lui répondre.
Et pour couronner le tout, il y a ses chiens qui ne cessent d’aboyer et qui quotidiennement le tourmentent.
A priori, ce David BLACKE est donc un personnage auquel on a du mal à s’attacher, à trouver sympathique, tant il peut être bourru et cynique (a priori, car sa collègue saura deviner malgré tout, que chez ce flic, bat encore un coeur qui ne s'est pas totalement transformé en pierre). Pour autant c’est sans doute ce qui en fait sa force et sa singularité, car lorsqu’il projette son fiel à la figure d’un supérieur ou qu’il dénonce les travers de ses contemporains, le passage peut s’avérer particulièrement croustillant pour le lecteur.
Dommage cependant (et c’est là que réside ma principale réserve concernant ce roman) que ces traits de caractère du personnage soient un peu trop forcés à mon goût. Tout est quasiment prétexte à Blacke pour délivrer une phrase acerbe ou une opinion, une pensée au vitriol. Et la fréquence trop rapprochée de ce genre de réflexions incisives en diminue, je pense, leur effet percutant. Dommage donc, car l’auteur n’a pas son pareil pour décocher des coups de plumes tranchants au détour de ses phrases. (…)

L’intégralité du billet est à lire sur le blog Passion Polar en cliquant ICI


Commentaire posté sur notre blog




par Chrisd le 19 novembre 2010

La lecture du roman vient de s'achever. En trois mots : quelle formidable histoire !
En dehors de l'enquête à proprement dit - réussie - j'ai particulièrement apprécié la relation Blacke/Laribi, dégageant une forme de sympathie, un amour même entre les deux, non avoué. Un sentiment qui émerge malgré tout, au fil des pages, un peu comme en filigrane. Bien subtil en tout cas, puisqu'ils se provoquent tout au long du livre.
Les descriptions sur la région, les corons, les types qui volent, les "p'tits cons" qui trainent le soir... c'est bien de chez nous tout ça, quoique, ailleurs ça doit être sensiblement la même chose, corons et "flûte-saucisses" en moins. :) Une belle galerie de personnages, en tout cas !!
Bref, des types ou des nanas pour lesquels j'éprouverai presque de la tristesse, ou plutôt de l'amertume... enfin, un truc du genre. C'est curieux. Difficile à expliquer, mais ça se ressent vraiment.
Par contre, L'imbécile heureux, Desforges, et 2 ou 3 autres du genre, même en tant que lecteur, t'as bien envie de les trucider. Preuve que ceux-ci sont également bien caractérisés.
Enfin, la liste des bonnes choses est trop longue pour tout commenter ici. :)

Pour conclure : Merci pour ce super bouquin ! À relire, sans aucun doute !!



 

mardi 23 novembre 2010

Requiem pour un toubib, présentation et extrait


Bonjour à toutes et tous,

Riffle Noir continue la saga de l’inspecteur Kabbalevski et de la journaliste Miss Van Pepper. Nous vous présentons donc le second polar d’Eric Lefebvre : Requiem pour un toubib avec en prime le prologue du roman en premier extrait. Le second viendra s’ajouter à notre blog dans quelques jours.

Bon retour à Lens !
Riffle Noir.



Qui sont Kabbalevski et Miss Van Pepper ?
retour sur les héros d'Eric Lefebvre



Stanislas Kabbalevski – le flic :
D’origine polonaise, celui-ci est un mélange de Kirk douglas et de Vincent Cassel pour le physique. Et même s’il jette un regard désabusé sur le monde qui l’entoure, Kabbalevski essaie de garder comme ligne de conduite les valeurs inculquées par son père : la droiture, l’humanisme et le goût du travail bien fait.

Miss Van Pepper – la journaliste :
Cette blonde aux yeux bleus a beaucoup de tempérament. Journaliste d’investigation, opiniâtre et volontaire, Miss Van Pepper va jusqu’ au bout de ses enquêtes, quitte à froisser quelques susceptibilités.


Requiem pour un toubib
présentation

Date : octobre 1996
Lieu : Lens, Pas-de-Calais - France


Quatre ans après Sortie Lens-Est, le jeune inspecteur de la PJ parisienne, devenu entre temps commissaire, est nommé… à Lens.

C’est son premier poste et en tant que directeur d’enquête, et sa première affaire importante concerne le meurtre d’un ami d’enfance. Le Dr Gilbert Longuépée. Ce dernier est retrouvé, le soir de la Toussaint, dans son cabinet médical, le crâne fracassé par un pied de biche.


Alors, crime crapuleux, règlement de compte ? La police privilégie la thèse du rôdeur...

Quelques jours plus tard, la tombe du docteur est profanée par un graffiti vengeur : « Go to Hell ».


Malgré ses réticences, Kabbalevski va devoir se plonger dans le passé trouble de son ami, tout comme la journaliste Miss Van Pepper qui est chargée d’un reportage sur la vie exemplaire de ce médecin.


Gilbert Longuépée est un exemple oui, mais à ne pas suivre…


Requiem pour un toubib
Prologue

Il se sentait étrangement calme, presque indifférent, vidé comme lorsqu’on vient d’accomplir un exploit ou de remplir une mission difficile, mais ses yeux trahissaient une résolution implacable. Il tendit les deux bras devant lui, regarda ses mains un long moment. Il écarta les doigts, ils ne tremblaient pas. Ils n’avaient pas tremblé non plus lorsqu’il avait fallu frapper la bête, la frapper à mort. La glace du côté conducteur était baissée. Il prit une inspiration profonde, l’air frais inonda voluptueusement ses poumons. C’était un homme d’extérieur, un paysan et l’air en conserve qu’il avait dû respirer durant tout le trajet ne lui valait rien. Il appuya machinalement sur le bouton on de l’autoradio ; une voix féminine annonça « …und jetzt, die berühmte oper : Don Giovanni ». La musique de Mozart envahit soudain l’habitacle. Le jour commençait à se lever sur Sankt Goar et l’homme observait, fasciné, les petites lumières qui s’allumaient dans la ville en contrebas. Myriades de lucioles engourdies par le froid, émergeant peu à peu du sommeil. Sur la rive opposée du Rhin, un château-fort encore noyé de brume dressait sa silhouette noire et massive, ultime témoin de conflits oubliés. Deux péniches matinales se croisèrent impassibles, au pied de La Lorelei, alors qu’à cet endroit la profondeur et les remous du fleuve légendaire avaient fait trembler des générations de bateliers. Il caressa machinalement le cuir fauve du siège passager. Il ne s’emmerdait pas le salaud ! Il fouilla parmi les emballages vides de crackers, de chips et de barres chocolatées qui jonchaient le siège et en extirpa un goûter aux céréales qu’il grignota pensivement. Il était encore étonné de la facilité avec laquelle tout s’était déroulé, mais à partir du moment où il avait pris sa résolution, plus rien ni personne n’aurait pu l’arrêter. Se rendre dans le Nord de la France, dans la région de Lens plus exactement, pour un gars comme lui, ce n’était pas évident. Avec ses dix mots de français et son accent ukrainien, il aurait pu facilement se faire repérer, mais il avait un plan : muni d’un faux passeport polonais, une langue qu’il possédait parfaitement, il pourrait toujours dire qu’il venait pour affaires ou pour renouer des relations avec un lointain cousin. Il s’était renseigné, il y avait beaucoup de gens d’origine polonaise dans cette région, cela marcherait, cela devait marcher ! Traverser presque toute l’Europe, s’installer en France dans un hôtel bon marché, repérer sa proie, la surveiller et guetter le moment propice pour agir, il ne s’était jamais senti aussi maître de sa destinée. Rien ne pouvait lui arriver. D’abord l’attente et puis le coup de bol ! Il était passé devant le cabinet médical la veille, le premier novembre et le mec travaillait. Il avait décidé de frapper le soir même et c’est ce qu’il avait fait. Une balle, non ! Une seule balle, une seule, ça c’est pour les ours ou les cerfs, des animaux nobles, lui c’était un porc et il méritait de mourir comme un porc ! S’enfuir avec le Range Rover de sa victime était risqué, mais c’était un risque calculé. En cas de problème, il avait toujours son bon vieux pistolet Tokarev TT 33 à portée de main. Il avait avalé les kilomètres et traversé les frontières belges et allemandes sans encombre. Il avait passé la nuit dans la voiture, au fond d’un chemin forestier désert et ce matin, il était de retour sur cette falaise qui dominait le Rhin. À l’aller, il avait repéré le mot Lorelei sur la carte et il avait eu envie de la voir. La Lorelei, il l’imaginait aussi blonde que Ruslana, blonde comme les champs d’Ukraine sous l’ardent soleil de juillet. C’est en découvrant l’imposant 4X4 sur le parking du cabinet médical qu’il avait eu cette idée. Il sortit lentement du véhicule et s’éloigna de quelques dizaines de mètres vers le chemin qui menait à travers bois au pied de la falaise. Il déposa le sac à dos qui contenait le butin contre le tronc d’un sapin et revint sur ses pas. Il releva le col de son blouson sur ses joues et s’attarda encore un instant devant le panorama de légende qui s’offrait à lui. Tout était calme. À peine dans le lointain, le bruissement du vent dans les arbres, les croassements d’une bande de corbeaux en quête de nourriture et les aboiements d’un chien, quelque part en contrebas. Sons rouges et noirs de l’automne. Il se planta à distance du tout terrain et enflamma le chiffon de son cocktail Molotov. Il le lança par la portière du conducteur restée ouverte et s’éloigna aussitôt en courant. L’explosion déchira soudain la quiétude du lieu et en quelques secondes, l’arrogant Range Rover ne fut plus qu’un immense brasier. Voilà, se dit-il en contemplant son œuvre, comme ça, tout le monde saura.
Bientôt, un second extrait...


vendredi 19 novembre 2010

Sortie Lens-Est - extrait


Bonjour à toutes et tous,

Voici donc l'extrait annoncé du polar d'Éric Lefebvre: Sortie Lens-Est.

Bonne lecture,

Riffle Noir.


Sortie Lens-Est
Extrait: Retour aux Deux pôles

    Au paradis, y a forcément la clim !, se dit soudain Stanislas Kabbalevski en sortant un Kleenex, le dernier, de l'étui posé sur le siège à côté de lui. Et c'est pour ça que c'est le paradis.
    Il tenait le volant d'une main et de l'autre s'épongeait le visage et la nuque. À peine avait-il terminé qu'il sentait déjà de nouvelles gouttes de sueur lui courir dans le cou et le long des joues. Sa chemise, moite et collante, lui faisait comme une deuxième peau. L'air était si chaud qu'il lui desséchait le fond de la gorge et, malgré le Perrier tiède qu’il buvait à petites lampées, il avait la bouche aussi pâteuse que celle du gars qui essaie de traverser à pied la Vallée de la Mort. Il esquissa un sourire. La Vallée de la Mort, la Californie, Venice beach, le roi lézard ! Il augmenta le son de l’autoradio et les premières mesures de Riders on the storm envahirent soudain l’habitacle. Un peu de pluie, enfin ! Depuis qu'il avait quitté Paris au volant de sa vieille Triumph, une Herald, il roulait toutes vitres ouvertes pour essayer de capter un peu de fraîcheur et regrettait, oh ! juste un peu, de ne pas avoir un cabriolet, style TR3 ou Spitfire.
    – Pour une journée d'été, c'est une belle journée d'été, lui avait affirmé le gérant de la station d'autoroute où il avait fait le plein. Mais croyez-moi, y a de l'orage dans l'air.
    Jim n’aurait pas dit mieux.
    En attendant, il n'y avait pas le moindre nuage à l'horizon. Un ciel bleu immense écrasait la vaste agglomération qui se déroulait presque sans interruption le long de l'A21. Quelques chevalements dressaient encore leurs armatures de métal au-dessus des maisons, quelques cheminées fumaient sans discontinuer et çà et là, la pointe d'un clocher perçait la trame particulièrement serrée des habitations. Quelques minutes plus tôt, à Hénin-Beaumont, il avait dépassé le terril de la fosse Sainte Henriette, cet immense cône de scories qui semblait vouloir se répandre sur l'autoroute. De retour des vacances, dans le midi, c’était toujours celui-là qu’on apercevait en premier. Sentinelle oubliée aux portes sud du bassin minier, impassible, il dominait de ses cent trente-six mètres les millions d'automobilistes qui défilaient à ses pieds.
    Kabbalevski prit la sortie Lens-Est et suivit la direction de Saint-Martin-Sur-Deûle. Quinze ans déjà qu’il avait quitté la région après la disparition de son père, mort dans l’explosion de l’usine où il était contremaître. Un regrettable accident, comme avait dit à l’époque le directeur de la Compagnie. Sa mère qui souhaitait se rapprocher de sa famille l’emmena alors vivre à Paris, rue des Pyrénées. Un Ch'timi aussi sec naturalisé Parigot. Quelques années plus tard, il devenait tout de même l’inspecteur Stanislas Kabbalevski, Police Judiciaire. De taille moyenne et plutôt athlétique, ce brun aux yeux bleus avait des pommettes légèrement saillantes et un menton à la Kirk Douglas qui faisait tout son charme.
    Le clap du passage à niveau laissa dérouler les wagons monotones d’un train de marchandises. Stanislas à l’arrêt devant la barrière comme devant l’écran d’un vieux film songeait à son père qui, après toutes ces années, le ramenait à Saint-Martin : quelques semaines plus tôt, sa mère avait reçu une lettre qui l’informait d’une procédure de déplacement de sépultures ; celle de Mietec Kabbalevski faisait partie du lot. La présence d'un membre de la famille était nécessaire pour l'exhumation. Une tombe dans un endroit un peu à l'écart. Le seul encore planté d'arbres. Cinq ifs majestueux, presque immémoriaux, vivaient sans doute leurs derniers instants sur terre.
    Le calendrier défilait pesamment sa première semaine de juillet. La plupart partaient à la mer ou à la montagne. Stanislas Kabbalevski avait rendez-vous avec un mort.
    Les barrières se relevèrent. Il passa la première, embraya et quitta la banlieue immédiate de Lens en suivant la voie de chemin de fer qu'il abandonna bientôt sur sa droite. Il traversa une vaste plaine tout entière livrée aux champs de céréales, dépassa le hameau du Calvaire pour arriver, après avoir parcouru une deuxième section de plaine, en vue de Saint-Martin. Il s’arrêta sur le bas-côté et gagna à pied un petit tertre d’où l’on découvrait la ville dans son ensemble. Endroit de prédilection de valeureux instits qui y conduisaient leurs élèves pour une leçon de géo en plein air. Saint-Martin est situé au fond d’une cuvette. Une cuvette ! Ça voulait dire que quelle que soit la direction choisie pour en sortir, il y avait toujours une pente à gravir. Et si les plus chanceux, ou les plus tenaces, réussissaient, faut bien reconnaître que la majorité restait à croupir au fond. De la ville, on n'apercevait de prime abord que les toits, le clocher de l'église et le petit beffroi de l'Hôtel de ville reconstruit après la première guerre mondiale. Noyée dans les brumes de chaleur, on devinait dans le lointain, la masse imposante des installations industrielles qui s'étiraient d'est en ouest, le long du canal de la Deûle. Kabbalevski compta machinalement les cheminées autour de la centrale. Onze. Il lui sembla qu’il y en avait une de trop...
    Depuis toutes ces années, Saint-Martin avait eu, du moins en apparence, le temps de se moderniser. Le pâturage sur lequel Stanislas jouait au football quand il était gamin avait été remplacé par un gazon haut de gamme et méritait désormais le grade de complexe sportif tandis que le Café des sports qui accueillait les troisièmes mi-temps était maintenant précédé d'une résidence pavillonnaire qu'on avait pompeusement baptisé le Clos du vieux moulin. Nom à la mords-moi le nœud dégoté par quelque promoteur spécialiste d’appellations d’origine non contrôlée…

lundi 15 novembre 2010

Sortie Lens-Est, d’Éric Lefebvre

Bonjour à toutes et tous,

Les présentations faites avec l’auteur (cf. billet de ce 11 novembre), intéressons-nous, à présent, à son premier polar : Sortie Lens-Est. Le résumé, un rappel des personnages principaux et un mot de l’auteur sur ce qui l’a inspiré à écrire ce roman.

Ces jours prochains, un extrait sera également mis en ligne.

Bonne découverte,

Riffle Noir


Résumé ou un retour en pays natal

Stanislas Kabbalevski, un jeune inspecteur de la PJ parisienne, revient en juillet 1992 à Saint-Martin-sur-Deûle, le village de son enfance, dans la banlieue Est de Lens. Un village qu’il avait quitté en 1977, après le décès de son père dans l’explosion accidentelle d’une partie du complexe de carbochimie. Et c’est ce dernier qui le ramène dans le Pas-de-Calais. On doit en effet déplacer certaines tombes du cimetière pour agrandir la voie rapide et celle du paternel faisant partie du lot, la présence d’un membre de la famille est nécessaire pour accomplir cette formalité.

À peine arrivé, Kabbalevski ne peut s’empêcher d’aller voir ce qu’est devenu le quartier où il faisait les quatre cents coups avec ses copains : la cité des deux pôles. Mais son « pèlerinage » est troublé par la présence de ses collègues de Saint-Martin, car on vient de trouver un cadavre le long de la vaste friche industrielle qui borde la cité. La victime ? Un type tué de deux balles dans la poitrine qui semble bien avoir été enterré, puis déterré pour être jeté à la vue de tous.

Les flics du cru, le commissaire Géricault, d’emblée antipathique et son subordonné, le sémillant inspecteur Daguerre, sont plus que perplexes. Toutefois, celle qui retient l’attention de Kabbalevski, c’est Miss Vanpeper, la volcanique journaliste du canard local.

Lors de ce retour au pays natal, le jeune inspecteur de la PJ parisienne découvre une ville qu’il ne reconnaît plus et qui se cherche un avenir depuis que les mines ont fermé. Très vite, il apprend que tout Saint-Martin est en émoi depuis l’assassinat du jeune Nordine et se retrouve bien malgré lui mêlé à l’enquête où il verra le passé, son passé, ressurgir de manière inattendue.


Les protagonistes de Sortie Lens-Est



L’inspecteur Stanislas Kabbalevski :
D’origine polonaise, celui-ci est un mélange de Kirk douglas et de Vincent Cassel pour le physique. Et même s’il jette un regard désabusé sur le monde qui l’entoure, Kabbalevski essaie de garder comme ligne de conduite les valeurs inculquées par son père : la droiture, l’humanisme et le goût du travail bien fait.

La journaliste Miss Van Pepper :
Cette blonde aux yeux bleus a beaucoup de tempérament. Journaliste d’investigation, opiniâtre et volontaire, Miss Van Pepper va jusqu’ au bout de ses enquêtes, quitte à froisser quelques susceptibilités.

Le commissaire Géricault :

Il attend la retraite. Echaudé par l’affaire du jeune Nordine et les tombereaux de reproches qui ont suivi, il n’a plus qu’un seul mot d’ordre : pas de vagues. Plutôt bougon, voire tête de lard, mais proche de ses hommes.

L’inspecteur Daguerre :

Il ressemble, au moins pour le physique, à l’inspecteur Palouzi, joué par Richard Berry dans La Balance. Il est ambitieux, certainement sans beaucoup de scrupules et sait très bien manœuvrer son patron. Et il ne rêve que d’une chose : accrocher Miss Vanpeper à son tableau de chasse.



Inspiration ou la naissance d’un polar régional et d’une ville



« L'idée de Sortie Lens-Est m'est venue au début des années 90. À l'époque, il n' y avait pas beaucoup de polars se déroulant dans notre région. Et il y avait encore de nombreuses friches industrielles dans le bassin minier, en particulier à Vendin-le-Vieil, où j'habitais. Friches que j'avais parcourues, seul ou avec des copains, pour faire des photos bien sûr, mais surtout pour profiter du caractère insolite de ces endroits. Celle du livre est directement inspirée de Vendin, notamment pour la centrale, le puit de mine, les lavoirs, la cokerie et l'ancienne piscine... Pour l'histoire, je voulais que le complexe de carbochimie jouxte la cokerie et c'est là que je me suis un peu éloigné de la réalité pour créer la ville de Saint-Martin-sur-Deûle. » Éric Lefebvre.
 
Photo du coin ou le monde penché
 


Cette photo date de l’été 1982. À cette époque le gazomètre de Vendin-le-Vieil devait être détruit et une première société s’y était essayé avec le résultat que l’on découvre ci-dessus. Le vieux géant d’acier a pris ainsi des airs de tour de Pise durant quelques mois, avant sa destruction définitive en septembre 1982. Cette photo, prise de la rue du quatre septembre, serait tout à fait banale s’il n’y avait cet élément insolite en arrière-plan. On en arriverait presque à se demander si c’est la tour qui va de guingois ou si c’est le monde qui l’entoure.


à bientôt pour un extrait de Sortie Lens-Est !

jeudi 11 novembre 2010

Qui est Éric Lefebvre?

Bonjour à toutes et tous,

Ces jours-ci, Riffle Noir donne un coup de projecteur sur un autre de ses écrivains : Éric Lefebvre.

Auteur de romans policiers, Éric Lefebvre est un écrivain dont nos services ont beaucoup de mal à percer l’identité. Voilà, tout de même, ce dont nous savons à son sujet.

NOM : LEFEBVRE
PRÉNOM : ERIC
ÂGE : 48 ans


Délits bibliographiques :



Intérêts et style :
Dans ses polars, Éric Lefebvre explore le la région Nord-Pas de Calais et plus précisément son bassin minier. Notamment la période qui a suivi la fermeture du dernier puits de charbon le 21 décembre 1990. L’auteur s’intéresse également à la Belgique et à sa proximité avec les terres du Nord.

Son style, sans fioritures, est au service du récit, avec une pointe d’humour.

Information complémentaire : Éric Lefebvre écrit des haïkus au service de l’univers du polar dans la perspective de créer un instantané dans la veine de ce que faisait le célèbre photographe Weegee à New York.


Références littéraires :
En littérature policière : Dashiell Hammett, Chester Himes, Tony Hillerman, Giorgio Scerbanenco, Georges Simenon, Léo Malet, Didier Daeninckx, Thierry Jonquet, Jean Patrick Manchette et Frédéric Dard.

En littérature générale : Ernest Hemingway, Robert Louis Stevenson.


Les personnages principaux dans l’univers policier d’Éric Lefebvre :

Stanislas Kabbalevski (inspecteur puis commissaire) :
D’origine polonaise, celui-ci est un mélange de Kirk douglas et de Vincent Cassel pour le physique. Et même s’il jette un regard désabusé sur le monde qui l’entoure, Kabbalevski essaie de garder comme ligne de conduite les valeurs inculquées par son père : la droiture, l’humanisme et le goût du travail bien fait.

Miss Van Pepper (journaliste) :
Cette blonde aux yeux bleus a beaucoup de tempérament. Journaliste d’investigation, opiniâtre et volontaire, Miss Van Pepper va jusqu’ au bout de ses enquêtes, quitte à froisser quelques susceptibilités.


À bientôt pour une entrée en profondeur
dans l’univers de ses romans,
Riffle Noir.


mercredi 10 novembre 2010

À minuit, les chiens cessent d'aboyer - retour de lecture & critique

Bonjour à toutes et tous,

Samedi dernier (le 6 novembre), Michaël Moslonka signait son polar au Furet du Nord de Lens. Le dimanche soir, aux alentours de minuit, l'auteur recevait dans sa boîte mail ce message: « Vous m'avez dédicacé votre livre samedi au Furet (…). Je me permets de vous adresser ce petit mail car je viens de terminer votre roman et j'ai réellement beaucoup apprécié. C'est agréable de pouvoir se plonger dans une littérature dont le décor est familier et qui, pourtant, ne sombre pas dans la facilité, le misérabilisme et les phrases toutes faites. Le phénomène est très rare ! Difficile de ne pas paraître pédante en émettant une telle critique mais je trouve votre roman excellent. Je tenais donc à vous manifester mon enthousiasme. » Signé: Florence.

Un enthousiasme, une rapidité de lecture et un retour immédiat qui offre là une superbe récompense !

Dans le même temps, sur le site www.pauvre-mais-sexy.com, Murielle Lucie Clément (critique littéraire pour, entre autres: Les Échos de Pologne, RING, La Vie littéraire ) écrivait d' À minuit, les chiens cessent d'aboyer :

« (…) Dans ce polar, Michaël Moslonka réussit une critique cinglante de notre société tout en gardant une écriture digne qui fait honneur aux lacunes des uns et des autres tout en respectant leur valeur humaine. Un vrai tour de force. »

Deux retours qui donnent tout leur sens aux motivations de l'auteur lorsqu’il écrivait son roman!


N’hésitez pas à rajouter les commentaires de vos lectures à ce billet,

Au plaisir de vous lire,

Riffle Noir.

Notes:
l’article de Murielle Lucie Clément peut pouvait se lire dans son intégralité ici:
www.pauvre-mais-sexy.com/moslonka-un-flic-comme-on-les-voudrait  

Murielle Lucie Clément offre une chronique plus longue du polar de Michaël Moslonka sur le magazine La Vie Littéraire : 
http://www.aventurelitteraire.com/michael-moslonka-a-minuit-les-chiens-cessent

lundi 8 novembre 2010

Un auteur Riffle Noir sur les ondes d'une radio locale

Bonjour à toutes et tous,

Michaël Moslonka et son polar À minuit, les chiens cessent d'aboyer seront l'un des invités de Christophe Sueur dans son émission "La Vie des Livres".

Ça se passera ce mercredi 10 novembre de 11h à 12 sur RADIO PLUS 104,3 Mhz

Vous pouvez aussi écouter cette émission sur Internet à cette adresse : www.radioplus.fr

Bonne semaine à vous!

Riffle Noir.

dimanche 7 novembre 2010

Fou contre tour - critique

Bonjour à toutes et tous,

Vous pourrez lire ci-dessous une critique d'Olivier Verstraete, journaliste sur le site Radio cité Vauban, concernant le polar de Richard Albisser, Fou contre tour.


Pensées littéraires,

Riffle Noir.

 

 
Aux échecs, il faut savoir faire preuve de stratégie, d'anticipation, d'empathie. Des qualités qui sont recherchées aussi dans la pratique du football de haut niveau. Mais ne sont-elles pas aussi prisées par les services de police afin de percer le mystère de certaines enquêtes?
Découvrons les passerelles entre échecs, foot et police avec Fou contre Tour, de Richard Albisser, aux éditions le Riffle.
Juin 2006, pleine période de coupe du monde. Roubaix est en arrêt quand débutent les matchs, ce qui laisse dubitatif le lieutenant Drassir. Lui, ce sont les échecs qu'il adule. En poste à Hem, il reçoit un mel avec la photo du corps mutilé d'une voyante. Pourquoi est-il destinataire de ce cliché sur son adresse perso, lui qui ne connaît pas du tout cette femme? Avec Brichot et Rokovski, il mène l'enquête et découvre que sous le cabinet de voyance se cache un pactole financier qui pourrait attirer l'attention de plus d'un escroc. Blanchiment d'argent, réseau en tout genre, Drassir n'est pas au bout de ses surprises. De plus, il doit faire face à la dépression de sa femme Jasmina, qui ne lui apporte plus l'affection et le réconfort du début de leur histoire.
Richard Albisser plonge ici son lecteur au coeur de ce qu'on appelle le versant nord-est avec comme axe central Hem et son mode bipolaire : bourgeoise d'un côté, boulevard du shit de l'autre. Hem, petite soeur de la grande Roubaix, riche de son passé. Tous ces éléments sont magnifiquement retranscrits dans ce polar nordiste où se côtoient la frénésie pour le foot et la réflexion des échecs. L'intrigue est bien ficelée même si le rebondissement final est amené un peu rapidement. Ce qui manque peut-être, c'est le lien avec les échecs, mis à part l'appartenance de certains personnages au club local d'échecs. Si le machiavélisme du tueur n'est pas éloigné des qualités qui font un bon joueur d'échecs, le lecteur aurait pu espérer une présence plus importante du damier.
Néanmoins, Fou contre Tour reste un polar de bonne facture, donc loin d'être un échec.
Olivier Verstraete





L'univers de Fou contre tour sur le blog Riffle Noir est ICI



Des extraits?


Extrait 1, à lire ICI


Extrait 2, à lire ICI


Extrait 3, à lire ICI

vendredi 5 novembre 2010

Qui est vraiment Richard Albisser ?

Bonjour à toutes et tous,

Aujourd’hui, Riffle Noir lève le voile sur l’un de ses auteurs les plus mystérieux : Richard Albisser. Auteur aux identités multiples, son intérêt pour la littérature n’a d’égal que son plaisir de jouer avec les mots et avec la pluralité de l’être humain.

Si vous souhaitez approfondir un peu plus son parcours, nous vous conseillons le site Eulalie, avec :

Un article du 16 septembre 2008 rédigé par Valérie Tronet et qui concerne l’auteur d’Eclipse d’une nuit d’hiver : cliquez ICI
Un autre article, signé Valérie Tronet, daté du 23 août 2005, et qui, cette fois, concerne le créateur des éditions du Riffle, est à lire ICI

Bonne rencontre,

Riffle Noir.

Identité:

Nom : ALBISSER
Prénom : RICHARD
Âge : 44 ans
Né à Arques (Pas-de-Calais) ou « dés à jouer » dans l’argot de François Villon.


Passé et présent :

Richard Albisser a fondé les éditions du Riffle en juillet 2005 après une carrière de quinze années dans la distribution et les télécoms. Il en est l’actuel gérant. Homme de lettres, son souhait est de perpétuer la tradition du roman tout en explorant d’autres formes d’écriture : les récits de vie, les nouvelles ou encore la poésie. Noble souhait littéraire qui mènera à trois collections : Riffle Nord, Riffle Blanc et Riffle Noir.


Autres identités :

Richard Albisser utilisa en 2005 le pseudonyme de John Dy alias «le joueur de dés ».

Pourquoi cette double identité ? Dans le souci de différencier l’éditeur de l’auteur, convaincu que l’humain est avant tout multiple et que la notion de place est trop relative pour en rendre compte. Du reste, ces deux fonctions ne sont pas antinomiques au sein de la même structure puisqu’un comité de lecture indépendant apporte son objectivité et ne transige pas sur le niveau d’exigence.

Trois textes existent sous ce pseudonyme: Le Joueur de dés (en juillet 2005), Le Vendeur de glaces et Le Château d'Hellinghem (tous deux publiés en décembre 2005).

Richard Albisser fut également Drahcir Ressibla. Un palindrome qui publia en 2005 un album de vers anciens : l’Alpha et l’Omega (épuisé).


Richard Albisser et les éditions du Riffle:

Aujourd’hui, 5 ans après sa création, le Riffle réunit une équipe à part entière où un certain nombre d’auteurs peuvent être « tour à tour » lecteur, correcteur, conseiller littéraire, rédacteur web, animateur de collection. Cette équipe est complétée par :
Josiane Vermeulen, correctrice et lectrice
Mohamed Zabayou, graphiste
Martine Degraeve, première lectrice pour Riffle noir
Stéphane Lequien, Yannick Letoqueux, Claire Warembourg, photographes


Références littéraires de l’intéressé:

La Littérature en général et en particulier :
le « Symbolisme » (de Poe à Mallarmé…) et l’univers de Proust;
les XIXèmistes russes;
les classiques du XIXe et du début XXe en ce qui concerne les romans policiers.


Les récidives bibliographique connues à ce jour sous sa véritable identité :
Richard Albisser est l'auteur de récits, de poésie, de romans policiers ainsi que d’ouvrages orientés vers la recherche.

Les récits (chez les éditions du Riffle – collection Riffle blanc) :
Le Mystère des deux sabliers (novembre 2006) – épuisé.
Nouvelles d’Edenville qui rassemblent les textes écrits et publiés sous le pseudo de John Dy (2005) – épuisé

Les romans policiers (aux éditions du Riffle  – collection Riffle noir) :
Fou contre tour (novembre 2009)




Ouvrages orientés vers la recherche :
Rimbaud-Mallarmé : six textes commentés (Essai – mai 2006) – épuisé
Mémoire de cor (Recherche – mars 2007) – épuisé
Aller-retour Paris-Mexique : 2 euros (mars 2009) – épuisé

Poésie :
L'Œil d'encre (mai 2008). Une réédition de l’album de vers anciens publié en 2005 sous le palindrome Drahcir Ressibla et sous le titre l’Alpha et l’Omega – épuisé.


Thèmes et style de l’auteur :

En Riffle noir, Richard Albisser explore des thèmes comme le racisme, la xénophobie, l’exclusion, la littérature et la comédie sociale.

Son style est nerveux et aime à jouer avec les mots.


Détail troublant : le jeu est très présent dans le parcours créatif de l’auteur. Il y a d’abord ce plaisir à s’amuser avec les mots ou avec sa propre identité (et son propre nom). Il y aussi sa nouvelle, publiée sous le pseudonyme de John Dy : le joueur de dés. On retrouve les échecs dans Fou contre tour (le personnage principal, Boutros Drassir, étant un adepte de ce jeu) et le tarot qui a une place très étrange dans Éclipse d’une nuit d’hiver.


Information complémentaire :

Richard Albisser est membre dirigeant de l'Association des éditeurs du Nord-Pas-de-Calais.


lundi 1 novembre 2010

Rencontres Riffle Noir de novembre

Bonjour à toutes et tous,



Novembre commence avec un nouveau billet concernant les dédicaces Riffle Noir. Celui-ci remplace le billet diffusé le 19 octobre dernier. De nouvelles dates s'ajoutent, d'autres changent, le tout donne un mois riche en  rencontres! 

Au plaisir de vous retrouver,

Riffle Noir.



Le samedi 6 novembre

L'après-midi, Michaël Moslonka signera son polar À minuit, les chiens cessent d'aboyer au Furet du Nord de Lens (62)


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du jeudi 11 au dimanche 14 novembre

Richard Albisser présentera la collection Riffle Noir au salon du livre du Touquet (62)


Le samedi 13 novembre, pendant ce temps... 

L'après-midi, Michaël Moslonka sera en dédicaces au Cultura Hénin-Beaumont (62)


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Le mercredi 17 novembre

de 14h à 19h, Richard Albisser et Michaël Moslonka présenteront la gamme Riffle Noir au Cultura d'Hénin-Beaumont (62)

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Le samedi 20 et dimanche 21 novembre

Richard Albisser et Michaël Moslonka seront au salon du livre de Bailleul (59)



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le samedi 27 novembre

Salon du livre de Loos (59) : Riffle Noir signera ses polars sur le stand de la Ruche aux Livres


Auteurs annoncés: Michaël Moslonka, Richard Albisser